1. Un fantasme assouvi


    Datte: 05/09/2019, Catégories: fsoumise, hdomine, Oral sm, attache, BDSM / Fétichisme Auteur: Anz', Source: Revebebe

    Il est 18 h 37. J’ai enfin fini de travailler. J’éteins l’ordinateur et je me lève de ma chaise. Je vais dans la cuisine, je croise mon petit ami qui, lui, est rentré à 18 h de son travail.
    
    — Coucou, je ne t’ai pas vu rentrer, désolée. J’ai enfin fini.
    
    Il me regarde, les yeux brillants :
    
    — J’ai un petit cadeau pour toi…
    — Un cadeau ?
    — Tu le veux ?
    — Euh oui, c’est quoi ?
    
    Il sourit mystérieusement.
    
    — C’est une surprise… Si tu le veux, mets-toi là, mets les mains dans ton dos et ferme les yeux.
    
    Il me montre le milieu du salon. Je m’exécute, lentement, intriguée. Je me mets au milieu du salon, les mains dans le dos et je ferme les yeux.
    
    — Si tu ouvres les yeux, je ne te donne pas le cadeau, ok ?
    — Ok, ok…
    
    Je me concentre pour rester les yeux fermés. Je reste comme ça pendant ce qui me semble être plusieurs minutes. Puis je le sens s’approcher de moi.
    
    — Ne bouge pas, me murmure-t-il.
    
    Je frissonne un peu, j’ai peur, mais je commence à être excitée, j’aime beaucoup. Il est derrière moi. Il me passe quelque chose autour du cou, ça me serre un peu, et puis j’entends un clac. Il m’a mis un collier et il l’a verrouillé par un cadenas, je ne peux pas me l’enlever.
    
    — Tu peux ouvrir les yeux.
    
    Je les rouvre, et je le vois devant moi. Il a une clef dans la paume de sa main, celle du collier.
    
    — Si tu acceptes mon cadeau, tu acceptes de m’obéir au doigt et à l’œil toute la soirée. Alors mets-toi à genoux, les jambes écartées, la tête baissée, et ...
    ... les mains dans le dos…
    
    Il fait une courte pause.
    
    — Sinon, prends la clef et enlève ton collier, on fera comme si rien ne s’était passé.
    
    Il ne bouge pas. Il a la main tendue avec la clef à l’intérieur. J’ai vraiment peur, mais je suis aussi vraiment très excitée. C’est, et ça a toujours été mon fantasme, et il m’offre une et une seule chance de l’assouvir. Je peux très bien fuir, comme je l’ai toujours fait, et on n’en reparlera plus jamais. Ou alors, je peux me laisser aller pour une fois, me mettre entre ses mains. Je lui fais confiance de toute façon… et j’en ai envie. Qu’est-ce que je peux perdre ?
    
    Je continue de réfléchir, il ne bouge pas d’un pouce. Je sais pourtant qu’il n’aime pas trop attendre. Il me laisse le temps d’y réfléchir.
    
    Lentement, et pleine d’hésitation, je me mets à genoux. J’écarte les jambes, je baisse la tête, je regarde ses pieds, et je garde les mains dans le dos.
    
    Aussitôt, il m’ébouriffe les cheveux.
    
    — C’est bien, je suis fier de toi. Tu es ma soumise pour ce soir, et plus peut-être, on verra… Tu sais ce que ça implique ? Tu m’obéis, me vouvoies, et tu m’appelles Maître. C’est bien compris ?
    — Oui… Maître.
    
    Oui, je sais ce que ça implique, je l’ai toujours rêvé, je l’ai toujours voulu.
    
    — Je vais aller chercher des choses dans le garage. À mon retour, je veux que tu sois entièrement nue, dans cette position, tes affaires parfaitement pliées et posées sur le canapé.
    — Oui, Maître !
    
    Il ouvre la porte et sort pour aller dans ...
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