1. Au bord du gouffre


    Datte: 05/09/2019, Catégories: fh, couple, fépilée, amour, Oral pénétratio, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... Non…
    
    Il puait la mort. Une véritable infection. Yan en eut un renvoi.
    
    — Non…
    
    La chose s’approcha davantage.
    
    — Non… Pitié…
    — Où est Benjamin Bollard ? redemanda le premier homme.
    
    Yan ne répondit pas. Il était terrifié, mais se savait condamné. Sa mort était imminente, et elle serait douloureuse. Il réussit pourtant à se maîtriser et était bien décidé à ne rien dire. Il n’avait pas le droit de trahir Ben. D’autant plus que celui-ci disait la vérité.
    
    La chose l’agrippa par la nuque et lui rejeta la tête en arrière. Il vit une dernière fois Cassandra, avant de sentir les dents de la chose se planter dans son cou. Un liquide brûlant et poisseux lui coula sur la nuque, les épaules et ce fut la dernière sensation qu’il éprouva.
    
    * * * * *
    
    Amel s’écroula dans le canapé d’Amélie avec un soulagement immense. Tout son corps lui faisait mal. Elle avait en fait la sensation d’avoir baigné toute la journée dans des marécages putrides. Huang s’assit près d’elle. Il avait l’air épuisé. Amélie leur déposa deux tasses de café et du sucre. Son appartement était une véritable armurerie. Trois revolvers dans le salon. Des couteaux de chasse, des fioles d’eau bénite, des crucifix dans toutes les pièces. Un fusil à pompe planqué derrière la cuisinière.
    
    Huang se passa une main sur le visage en tremblant.
    
    — Quel cauchemar, murmura-t-il.
    
    Amel lui prit la main.
    
    — J’ai bien cru qu’on allait y rester, cette fois, dit-il. Une chance qu’il n’y avait qu’un seul homme dans ...
    ... l’avion.
    — Hmm, acquiesça Amel, revoyant la barbarie dont elle avait fait preuve pour se préserver, et cette rage contenue en elle qui lui faisait presque peur.
    
    Amélie se dirigea vers le téléphone.
    
    — Ne vous en faites pas, j’ai un système de brouillage. Je dois passer quelques coups de fil.
    — T’es sûre de tes contacts ? demanda Amel avec suspicion.
    — Oui. À deux cents pour cent. Vous pouvez prendre une douche si vous voulez. J’ai des fringues propres en réserve.
    
    Une douche chaude était effectivement une perspective réjouissante. Amel puait la sueur et le sang ; un miracle que l’équipe à bord de l’avion n’ait rien remarqué. Elle s’était essuyée du sang de l’homme de son mieux, mais…
    
    Huang se leva.
    
    — Bonne idée. J’en peux plus, je suis hors service.
    
    Amel l’imita. Amélie était déjà au téléphone.
    
    Amel laissa choir son tee-shirt dont l’envers était maculé de sang séché. Elle ôta ses chaussures et son jean, qu’elle jeta négligemment dans un coin de la salle de bain. Huang ôta son pull et son tee-shirt.
    
    — J’ai mal partout, dit-elle.
    
    Elle s’appuya contre la baignoire avec un soupir. Il s’approcha d’elle et le prit dans ses bras.
    
    — Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, dit-il.
    — Moi non plus ; et tu sais de quoi je flippe ? C’est qu’on ne sait toujours pas qui nous a balancés.
    — Moi non plus.
    — Ils ont réussi à nous trouver, et bordel, ils nous ont attaqués en plein jour ! En plein jour, Huang ! Qu’est-ce que ça veut dire ?
    
    Il ne savait ...
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