1. La Révélation de Sophie (1)


    Datte: 03/09/2019, Catégories: Divers, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... s’exhiber les mamelles à l’air avec pour toute protection une culotte en coton et de vulgaires collants. Elle suit ses instructions et lui prépare un Nespresso. « Un Roma, Sophie. Sans sucre. »
    
    Un semblant de contenance retrouvé, elle a ravalé ses larmes, s’est discrètement torchée le nez et maintenant, elle pose la tasse de café devant lui sur la table de la cuisine. Elle va pour poser son ravissant derrière sur une chaise. Il la regarde sévèrement :
    
    « Je t’ai autorisé à t’assoir, Sophie ? »
    
    Elle se lève, n’ose pas contester, juste objecter :
    
    « Mais ?
    
    — Tu n’as pas fini de me servir. Apporte une carafe et un verre d’eau. »
    
    Elle s’exécute à contre cœur. Va-t-elle se rebeller ? Elle ne prend pas se risque mais la carafe d’eau atterrit sèchement sur la table. Cette posture réfractaire est anecdotique, l’essentiel est ailleurs : sans même s’en rendre compte, elle a commencé à s’habituer à déambuler devant lui dans une quasi nudité. L’état d’esprit se conformera rapidement à cette dépossession.
    
    « Mets des glaçons dans un bol ! Le bac à glaçon est dans le congélateur. Dépêche-toi Sophie, n’abuse pas de ma patience ».
    
    Elle prend la menace au sérieux. Elle s’exécute mais toujours en affichant de la mauvaise volonté. Le spectacle est cependant plaisant à observer car elle doit s’accroupir, sa cambrure de rein se prononce en l’honneur de ses hanches et, son bassin ainsi abaissé, tout son centre de gravité semble se concentrer sur sa croupe pleine et si ...
    ... copieusement sexuée. Mon dieu quel cul sublime ! Elle remplit le bol, puis redresse souplement ses courbes, se tourne, avance, pose négligemment le bol sur la table. Il croit lire dans le regard l’esquisse d’un défi d’orgueil. A-t-elle décidé de tester les limites de Phil ?
    
    Il convoque le silence. L’impose. Elle craint l’homme, c’est sûr. Ce n’est pas assez. Maintenant, elle va le redouter.
    
    La puissance du dominant va s’exercer sans accorder la moindre rémission. Il ne s’est jamais senti aussi fort. Ses yeux bleus se rétrécissent, s’aiguisent comme une lame de rasoir. Alors, d’un ton glacial :
    
    « Tout ça manque de respect et de dévouement. Je ne peux pas accepter un tel comportement. Une telle nonchalance. Approche !
    
    La petite nichonne se figent. Une ombre ténébreuse s’étend sur la face tendre. Son vain sursaut de vanité va être sanctionné. Elle le sait. Elle tente quand même de négocier. Une petite voix de fillette pour l’attendrir et sa bouche en cœur :
    
    « Je ne le ferai plus Monsieur… »
    
    L’empathie serait un signe de faiblesse :
    
    « Approche !
    
    — Monsieur… S’il vous plait.
    
    — Au plus tu tergiverses, au plus tu aggraves ton cas. Approche ! »
    
    Elle fait un pas.
    
    « Plus près »
    
    Encore un pas.
    
    « Tu devrais te précipiter, devancer mes désirs, craindre par-dessus que je me lasse de toi.
    
    — Vous n’allez pas me frapper ? »
    
    Il n’y avait pas songé. Il a tous les droits. Encore un pas. Ça y est ! Elle est à portée. Toute fragile, toute menue, cinquante-trois ...
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