1. L'enfoutreur (3)


    Datte: 02/09/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... attendre.
    
    Tout un coup, un homme assez jeune au physique quelconque entra dans comme une tornade.
    
    — Cher Monsieur, désolé de vous avoir fait attendre. Imbot-Granvy, dit-il en me tendant la main.
    
    Je me levai en me présentant à mon tour.
    
    — Ah ! cher monsieur, cher monsieur... mais, on ne vous a rien servi... venez dans mon bureau...
    
    Je le suivis.
    
    Le bureau était somptueux.
    
    — Andréa s’il vous plait.
    
    — Monsieur ?
    
    La jeune fille qui m’avait accueilli reparut.
    
    — Servez-nous une collation je vous prie.
    
    On me proposa du champagne et plusieurs alcools rares et de grand prix.
    
    — Ah cher monsieur, comme je souhaite que nous nous mettions d’accord !
    
    — Voyons, Monsieur, voyons.
    
    — Tenez, voici une photo de ma femme.
    
    — Compliment Monsieur, elle est très belle... comme votre... assistante... d’ailleurs.
    
    — Pour mon malheur Monsieur, pour mon malheur. J’ai pris la succession de feu mon père, par beaucoup trop jeune. Je la néglige, je parle de mon épouse bien entendu... elle passe le temps avec mes amis, mes domestiques, d’autres encore... dès que je la laisse seule, on me la baise... je sais tout cela, comment lui en vouloir... Voyez comme elle est désirable...
    
    — En effet, Monsieur, en effet.
    
    — Donc, vous pourriez l’honorer sans difficulté ?
    
    — Au contraire, au contraire. Mais qu’attendez-vous au juste ?
    
    L’exposé fut précis. Son infortune conjugale, il la partageait avec cinq de ses amis, riches comme lui, occupés comme lui et tous, ...
    ... d’ailleurs, ayant probablement sauté sa femme. Il se proposait de les réunir pour un cocktail avec leurs femmes respectives. A un moment, son épouse qu’on aurait fait patienter serait amenée dans la salle pour que je la baise devant les autres, ce qui servirait d’exemple aux conjointes des cinq autres cornards, lesquelles ne seraient pas dans la confidence au préalable évidemment.
    
    Quant à moi, je n’avais qu’à faire ce que l’on me demanderait au moment où on me le demanderait, me foutre à poil, m’exhiber devant la société, baiser Madame.
    
    L’accord étant conclu, je me retrouvai donc le vendredi convenu, en fin d’après-midi, au château de mon hôte.
    
    Il y avait devant le perron des voitures de luxe dont le prix devait bien représenter en cumulé la moitié du PIB d’un pays d’Afrique.
    
    Un domestique noir, en livrée m’accueillit. Mon hôte me reçut avec la plus extrême cordialité.
    
    — Ah mes amis, voici l’homme que nous attendions. Nous allons pouvoir passer à la surprise que je vous promettais. Suivez-moi.
    
    Nous quittâmes le vaste salon où les vivres abondaient et où des flacons de grand prix étaient débouchés et régalaient déjà les convives. Il y avait effectivement cinq couples dont aucun ne devait atteindre la cinquantaine.
    
    Les hommes étaient en costumes, les femmes, en robes de soirée, décolletées ; toutes très belles et croulant sous des bijoux étincelants.
    
    Nous traversâmes une enfilade de pièces, descendîmes un escalier et nous trouvâmes dans une magnifique salle ...
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