Ils n'étaient pas là par hasard
Datte: 29/08/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Plume Gotlooniau, Source: Hds
Ils n’étaient pas là par hasard.
Autour d’eux le grand hall du grand hôtel et l’accueil est occupé. Ils prennent le temps sans se regarder d’observer le contexte qui bercera cette nuit leurs romances.
Une table de billard, une machine à café, un divan très confortable, et la salle à manger. Droit devant, un miroir, leurs regards s’y croisent. Ils se sourient. Elle frémit un peu, s’imaginant déjà s’abandonner à lui.
Il ne faut pas perdre de temps, l’occasion est précieuse. Il faudrait s’approcher de lui, lui glisser quelque chose à l’oreille et le voir déjà plein d’envie. Il est froid, comme toujours, il aime ça, elle aime ça. Impassible, grave. Elle s’approche doucement, discrète, elle voudrait aller derrière lui mais la trajectoire ne l’encourage pas.
Des clients entrent, elle se recule. Il est quelques pas en arrière. Elle fait mine de se déplacer par agacement, puis elle le frôle, comme de rien. Ses fesses touche ses jambes. Ses fesses frôlent une cuisse, puis l’autre, et trouvent refuge sur une bosse joliment dressée depuis quelques secondes déjà. Elle sourit l’air maligne, il tend à garder son sérieux. Elle se frotte ou elle dense, une fesse après l’autre, semble y prendre plaisir.
Lorsque le réceptionniste les appels elle n’entend rien, c’est lui qui s’avance sans manquer une légère pression sur la jeune fille.
Il s’avance vers l’accueil, discute un peu du prix. L’hôte s’en va chercher les clefs de chambre. Juste avant qu’il revienne elle lui ...
... chuchote
« J’aurais voulu que tu me prennes, là. Devant tout le monde.
Avant ça, l’impatiente, il va falloir la mériter. »
Elle se tait. Elle adore cette réponse. En gage de bonne volonté elle fait une moue qu’elle accompagne d’un mouvement du bassin, là revoilà qui ondule et se pavane sous l’oeil de son prédateur.
Avant d’emboiter le pas vers l’ascenseur il souffle dans son oreille :
« Salope. »
Elle se glace. Le suit. La porte de l’ascenseur ne s’ouvrira que dans une minute. Elle imagine que dès qu’ils entreront et seront seuls dans cette petite boite, il lui saisira le cou, du torse la poussera sur le mur, qu’elle appuiera avec son dos sur toute les touches, qu’elle rira, cela l’agacera, et en serrant son cou il lui dira :
« Ferme-là. T’es là pour jouir, pas pour rire. »
Il empoignera son sexe par-dessus son collant. Elle gémira et voudra atteindre sa braguette, mais à peine effleurée il la giflera fermement :
« Pas encore. Tu la veut, c’est ça ? Il fera valser ses doigts sur le tissus presque trempée. Tu la veut ? Pourquoi tu gémis, dis le ! Tu la veut ? »
Elle en tremble, elle en bouillonne. Elle la veut ; elle ne veut que ça.
La porte s’ouvre. Il la laisse passer. Elle se regarde dans le miroir, et se dit qu’avant demain, elle n’aura jamais plus cette allure assurée, ces cheveux coiffés, cette joli veste soulignant ses courbes. Elle sera jetée dans la fausse aux lions. Une fois qu’il est entré aussi, elle n’attend plus du lion que ses mains sur ...