Femme d'un homme riche - Histoires de Sexe

Femme d'un homme riche

... que la moins chère de mes ex-femmes sur à peine un mois, c’est dire ! Elle n’a pas la folie des grandeurs, pas d’exigences onéreuses. Bref, comme je te l’ai dit, c’est franchement une affaire dans tous les sens du terme !
— Eh bé… Tu es accro !
— Tu ne le serais pas, toi ?
— Je connais mal ta Sophie. C’est vrai qu’elle est mignonne, sexy, et qu’elle ne semble pas être difficile à vivre. De plus, avec ce que tu me décris là, il y a de quoi s’intéresser sérieusement à cette fille. Excuse-moi de te le dire ainsi, mais je sais qu’elle a été la maîtresse du docteur Rossi, de notre pharmacien et aussi du jeune avocat, sans parler de ceux que j’ignore. Pourquoi ils ne l’ont pas gardée ?

Sans se presser, Joseph se ressert à boire :

— Figure-toi que j’ai justement parlé à ces trois ex que tu cites, et même à d’autres, et ils m’ont tous avoué au final la même chose : qu’ils ont été cons de la laisser filer !
— Ah bon ?
— Oui, je t’explique : après avoir joué avec elle, le docteur a voulu changer ; il a réalisé un peu tard qu’elle était la meilleure de toutes celles qu’il a pu avoir ensuite et aussi avant. Le pharmacien a dû s’en séparer car sa femme commençait à soupçonner quelque chose. Il le regrette amèrement ; il m’a même dit qu’il aurait dû divorcer pour l’épouser, c’est te dire ! Enfin, le jeunot, manquant d’expérience, a cru que toutes les filles étaient comme elle. Il a vite déchanté. D’ailleurs, actuellement, il est dans la m…, le purin jusqu’au cou avec la petite ...

... Nathalie qui exige d’être la légitime, aidée par les deux familles !
— Ah, OK, je vois le topo… Et ils n’ont pas essayé de la récupérer ?
— Sophie est peut-être légère, mais elle est fidèle. Quand elle est avec quelqu’un, elle ne batifole pas avec un autre. Mais il faut savoir s’en occuper. Elle demande surtout de l’attention ; des petits riens, mais qui lui démontrent que tu penses à elle. Tu lui offres un bouquet de violettes, elle est aux anges. Mais…

Poing sous le menton, Serge interroge son ami :

— Mais ?
— Quand elle se fait plaquer, elle ne t’offre pas une seconde chance : elle t’oublie et elle va voir ailleurs.
— Bonne démarche. Je la comprends, ta Sophie !

Joseph ne répond pas. Amusé, Serge se penche vers son ami :

— Tu sais que tu me donnes furieusement envie de m’intéresser à son cas ? C’est la femme idéale que tu me décris là.
— Idéale, oui ; globalement, elle n’a que deux petits défauts : ses jumeaux, deux petits garnements qui lui pourrissent la vie ! Mis à part ça, elle est bonne sur toute la ligne.
— Tu peux parler de défauts, toi… Tu as quatre enfants !
— C’est vrai, Serge ; mais moi, j’ai une situation assise, respectable et respectée.
— Tu raisonnes vraiment comme un petit notable de province !

Regardant le plafond, Joseph préfère ne pas relever. Il soupire :

— Le pire… non, le plus surprenant, c’est qu’elle s’entend très bien avec mes enfants, surtout les plus jeunes ; elle ferait une parfaite belle-mère.
— Épouse-la alors, sinon, ...