Femme d'un homme riche - Histoires de Sexe

Femme d'un homme riche

Sophie est une jolie jeune femme aux yeux vert émeraude, deux joyaux dans l’écrin d’un visage lui aussi ravissant, au petit nez mutin et aux lèvres fines. Cette mignonne frimousse à l’ovale parfait est entourée de longs cheveux blonds soyeux qui tombent en cascade très bas dans le dos. Bref, un rêve vivant pour bien des hommes…

De plus, la mode plutôt mini de ces années 60 révèle au grand jour de longues jambes bien galbées qui donnent envie à la plupart des hommes de les suivre du regard – et surtout des mains – et d’aller découvrir un peu plus haut ce qui s’y niche…

Après une jeunesse peu enjouée dans la ferme familiale, elle s’épanouit à présent dans la ville la plus animée de ce coin de Normandie. Et elle n’y passe pas inaperçue…

Comme Sophie a vite compris qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien, son emploi du temps est assez surchargé. Il y a à peine quelques années, elle a fait la grosse bêtise de s’amouracher d’Eddy, un beau voyou qui lui a laissé comme souvenir deux jumeaux assez turbulents ; mais depuis, elle a aussi compris qu’il faut prendre la vie comme elle vient et de ne pas en demander trop.

Et aussi faire attention : le plaisir obtenu ne justifie pas un cadeau empoisonné quelques mois plus tard… D’où certaines pratiques peu recommandées par l’Église et les bonnes gens, mais néanmoins fort appréciées par tous les autres…

Un homme ayant un vernis un peu plus cultivé que les autres (mais néanmoins pas moins cochon) lui a expliqué un beau jour ...

... que les Anciens avaient une expression latine pour résumer la chose :Carpe diem (cueille le jour). Aussitôt apprise, aussitôt adoptée !

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Dans le salon cossu d’une demeure de maître bien en évidence en plein centre-ville, deux hommes mûrs discutent, assis dans des fauteuils classieux et très confortables.

— Sophie est une bien brave fille, gentille, et tout et tout…
— Un peu légère aussi…
— Serge, tu ne vas pas reprocher à une femme de faire notre joie ? En général, leurs parents, la famille, la morale, l’Église leur bourrent le crâne pour qu’elles exigent le mariage au moindre baiser ! Sophie, elle croque la vie à pleines dents ; et crois-moi, c’est une affaire au lit !
— Pour que tu dises ça, Joseph, c’est qu’elle doit en valoir la peine, en effet ! Tu me donnes envie de vérifier tes dires de plus près…
— Pas touche ! Sophie est à moi, et je compte bien la garder !
— Comment tu vas t’y prendre ? Par le mariage ? Toi ?

Un sourire coincé aux lèvres, Joseph a un petit geste nerveux.

— Non, quand même pas. Mais crois-moi, quand tu mets la main sur une femme comme elle, tu n’as plus besoin d’aller voir ailleurs comment sont les autres ; et à bien y réfléchir, c’est même économique.
— Tu es riche, Jo : pour première preuve, cette demeure…
— Oui, je suis riche, mais un collier à droite et un vison à gauche, un voyage et j’en passe, ça se voit dans ton budget. Sophie, elle ne réclame rien. Enfin, pas grand-chose. Elle me coûte nettement moins cher sur un an ...