Première nuit
Datte: 26/08/2019,
Catégories:
hh,
inconnu,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
préservati,
hdanus,
hsodo,
inithh,
Gay
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... premier mortel qui m’était sympathique. Il était bien fait de sa personne, gentil, cultivé. Très plaisant. Sa tristesse ajoutait à son charme. Je me suis trouvé bien bête.
— Tu sais où dormir, cette nuit ? Si tu veux, je peux t’héberger, j’ai une chambre de libre.
Ainsi, il m’offrait quand même l’hospitalité, en tout bien tout honneur.
— J’accepte très volontiers, David.
— Pille ma bibliothèque tout à loisir. Encore un peu de bourgogne ?
— Avec plaisir.
On peut se demander pourquoi les cours condamnentUn assassin si beau qu’il fait pâlir le jour…
— Le poème n’a pas été mis en musique dans sa totalité, évidemment.
Il ne me proposa pas de m’en faire lire la suite. Il n’insistait pas, il m’avait définitivement classé dans la catégorie des hétéros. À juste titre, certes, mais…
Mais ce garçon me plaisait, voilà tout. Son désir de moi avait été évident, j’avais trouvé bien agréable d’être ainsi convoité et je me sentais frustré de ne plus l’être. Mon verre à moitié vide fut posé sur la table basse. Il y eut un moment de silence.
— Tu comprends, David, j’ai été élevé à l’ombre des jeunes filles en fleurs et je n’ai jamais cherché autre chose. Jusqu’à ce soir, peut-être.
À ces mots, je le sentis renaître. De timide et désabusé, son sourire devint radieux, ses lèvres s’approchèrent des miennes. Ses yeux étaient couleur d’automne, avec des paillettes d’or. Les gouttes de vin qui tapissaient encore nos palais se mélangèrent à nos salives quand nos bouches ...
... se joignirent. Impérative, sa langue ! Chez elle dans ma bouche ! Et comme c’était bon, de se laisser faire !
— Enlève ça, me dit-il en soulevant le bas de mon chandail.
Ses doigts ouvrirent ensuite ma chemise en grande hâte. Lui était déjà torse nu. Il me redit qu’il me trouvait très beau et cela me fit un plaisir intense. Ses mains courraient sur ma peau, ses mains puis très vite ses lèvres.
— Et ça !
C’était ma braguette qu’il ouvrait. À mes hanches, ses mains saisissaient ma ceinture qu’elles venaient de dégrafer et tentaient de faire descendre mon pantalon. Quelle fébrilité ! Mais comme je le comprenais ! Je le voulais nu lui aussi. Son sexe rigide bloquait le haut de son slip contre son bas-ventre. Je mis la main sur cette colonne de chair.
— J’ai envie de toi à en mourir, me murmura-t-il.
Nu, il se dirigea vers une étagère. Ses fesses nerveuses attirèrent mon regard. Elles paraissaient faites d’une chair ferme à caresser, et l’envie de les caresser montait en moi, tout comme montait de mon bas-ventre une verge de plus en plus gonflée de désir. D’un vase de vieux cuivre il sortit un préservatif et vint à moi. Il n’avait rien à envier à Marsyas : tel le mat d’un voilier, son chibre costaud tanguait sur une poignée de poils bouclés.
— Tiens, me dit-il en me tendant le petit étui qu’il venait de déchirer d’un coup de canines.
Je regardai son visage et le trouvai d’une tragique beauté. J’abaissai ensuite le regard sur le sommet de son gland sur lequel ...