Sex Prologue - Histoires de Sexe

Sex Prologue

... mêmes attentions à Pauline, mais celle-ci demeurait résolument plus distante et, si elle se laissait déposer un baiser dans le cou, gardait ses bras croisés sur ses cuisses en se collant davantage à la portière qu’à moi. Mais je m’en foutais, en fait. J’étais excité comme jamais ; Laetitia posa sa main entre mes jambes pour constater mon état et s’en féliciter.

— Hmmm ! C’est du costaud, apprécia-t-elle. On va se régaler, Pauline…

Celle-ci jeta un regard discret sur mon bas-ventre où sa copine s’affairait à travers mon jean, mais ne dit rien et se contenta de croiser les cuisses tout en me donnant l’impression de rougir quelque peu. Je caressai doucement les cheveux des deux jeunes femmes. La blondinette se pencha pour m’embrasser dans le cou et me susurrer :

— J’espère que tu es résistant…

J’étais sur le point de lui répondre de ne pas s’inquiéter lorsque le chauffeur du taxi nous raconta d’une voix morne que nous étions arrivés. Pauline s’extirpa en hâte de la voiture en attrapant sa veste et son petit sac ; Laetitia lâcha un vague remerciement avant de sortir à son tour en m’expliquant qu’elles m’attendaient dehors ; et moi je tendis ma carte bleue au conducteur en déglutissant.

Et après que celui-ci m’eut adroitement souhaité bonne bourre, je rejoignis les filles devant l’entrée d’un hôtel avec plein d’étoiles ; elles étaient dans les bras l’une de l’autre en train de se rouler des pelles.

— Vous êtes en vacances dans le coin ? demandai-je en désignant ...

... le bâtiment.
— On peut dire ça comme ça, répondit Laetitia.

La seconde jeune femme gardait toujours le silence, et j’avais même l’impression qu’elle fuyait mes regards. Je ne savais pas trop à quoi elles jouaient, toutes les deux, mais l’excitation prenait largement le dessus sur la moindre velléité de prudence que j’aurais pu concevoir.

— Tu viens ? me fit la blonde pulpeuse en m’attrapant la main et en souriant d’un air libidineux.
— Ben, tu m’étonnes que je viens !

Elles rigolèrent toutes les deux. Nous entrâmes dans l’hôtel et traversâmes un petit hall presque désert où un loufiat grand luxe nous adressa tout de même un respectueux bonsoir. Un ascenseur nous conduisit tout en haut de l’immeuble et je découvris bientôt une immense suite comme j’en avais pas vue souvent, avec des tas de fauteuils, de canapés, de coussins, de meubles à la fois superbes et discrets, et de fenêtres qui nous offraient une vue imprenable sur la ville endormie.

— Ouaouh ! C’est super classe, ici ! observai-je en traversant le salon.
— Ça te plaît ? Fais comme chez toi ; sers-toi à boire. Moi je file à la douche. Tu viens avec moi, Pauline ?
— Non, j’irai après.

Laetitia ôta son sous-pull sous mes yeux qui bavaient et sortit vers la chambre attenante en roulant des fesses et en déboutonnant son pantalon. Mais la voix douce et rauque à la fois de Pauline me tira de ma rêverie érotique :

— Je te sers quelque chose ?
— Euh… oui, pourquoi pas. Un whisky, si vous avez ça.

Elle ...