Clin d'œil à LaComtesse (suite et fin) - Histoires de Sexe

Clin d'œil à LaComtesse (suite et fin)

... lèvres se trouvent. Le blush donne un goût de fraise. Leurs langues se découvrent. Rien de trop fort. Plus une première approche. Pourtant les mains de Marc quittent imperceptiblement les épaules de sa partenaire pour aller se poser sur ses hanches.

— Doucement, Éric. Même si je ne te vois pas, on te connaît. Ne cherche pas à griller les étapes.

Cette remarque fait prendre conscience que la même chose doit se passer avec le couple que forme sa femme avec Éric. Les corps qui se découvrent, un baiser, et manifestement des mains qui peuvent être plus entreprenantes que les siennes selon les dires de Chloé.

Étrangement, il est fier que sa femme puisse attirer un homme si jeune. Une pensée malsaine de ce qu’il avait imaginé, et surtout sa réaction idiote de suicide sont vite chassées. C’est maintenant qu’il se rend compte qu’il suffit de voir les choses du bon côté. Mais il ne peut aller plus loin ; la voix de Chloé retentit :

— Attention : à trois, changez de cavalière. Un ! Deux ! Trois !

La lumière revient un instant. Juste le temps que les couples se découvrent et s’échangent que déjà le noir revient.

— Quel hasard parfait. Chacun retrouve sa chacune. Cela fait longtemps que votre conjoint est passé de bras en bras, comme vous. Vous le retrouvez ? Parfait ! Je suis certaine que vous remarquez que sa peau est plus chaude, presque en sueur. Un parfum inconnu ! Et ses lèvres ? Vous, Madame, découvrez sûrement un goût différent de celui de votre rouge à lèvres. ...

... Le coquin, il a profité de votre éloignement pour goûter des lèvres étrangères. Mais vous ! Vous aussi avez flirté. D’ailleurs, votre mari le sent bien. Vous êtes plus sensuelle. Vous vous collez à lui. Votre poitrine semble même avoir augmenté de volume.

La voix se tait, laissant les couples entre eux. Ils dansent.

— Tu sens la fraise, susurre Armelle à l’oreille de son mari tout en lui pinçant le lobe, comme elle le fait lorsqu’elle est excitée.
— Et toi le parfum d’un homme, lui répond Marc alors qu’il lui caresse les fesses.

Ils dansent. Ils sont bien. Marc a même fait glisser la fermeture de la robe sur une vingtaine de centimètre afin d’en écarter le tissu et pouvoir glisser sa main au contact de la peau.

— Attention : changement de cavalière lorsque le morceau se termine, annonce Chloé.
— Marc, remonte ma fermeture. Nous allons changer.
— Pourquoi ? Tu es bien comme cela. Tu as si chaud…
— Mais si tu me laisses comme cela, tu sais ce qu’Éric va penser ?
— Tu as raison. Attends.

Mais au lieu de remonter le zip, il détache l’agrafe du soutien-gorge.

— Marc… Tu es bien sûr de ce que tu fais ?
— Oui. Éric ne te plaît pas ?
— Mais si, mon chéri. Autant que toi tu apprécies sa femme.

Lorsque la musique s’arrête et que la lumière revient, le couple est en train de s’embrasser avec amour. Un autre morceau démarre. La nuit revient. Marc retrouve les bras de Stéphanie. Aussitôt les deux corps se reconnaissent.

— De la part d’Éric, lui susurre sa ...