1. Folies sous les tropiques


    Datte: 20/08/2019, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... sens gourdasse.
    
    La gêne me dicte une conduite irraisonnée, je fuis, je file et pique une tête dans le bassin. Cela me donne le temps de récupérer mon sang-froid. Je nage quelques brasses avant de me sécher et oindre comme il se doit. Entretemps, le gardien a disparu. Je ne le reverrai plus de la journée.
    
    Grasse matinée oblige, midi est bien sonné quand les hommes daignent montrer le bout du nez.
    
    Puisqu’il faut une explication, autant faire simple. Je prétends que j’ai dormi ici même ; comment ne m’ont-ils pas vue ? Naturellement, j’ai la réponse.
    
    — Vous étiez saouls ! C’est sûr !
    
    Imparable ! Personne ne conteste et on en reste là.
    
    Nous passons à table. Je mange une salade et de l’eau. Les hommes préfèrent des grillades et du vin. Au café notre hôte expose son projet. Il propose à mon intention une balade sur le fleuve avec son bateau. Pourquoi pas ?
    
    oooOOOooo
    
    Nous remontons le fleuve jusqu’au parc National du DJOUDJ, une réserve animalière remarquable. Un nombre impressionnant d’oiseaux de toutes tailles et d’une grande beauté défile sous nos yeux. Les flamants élégants, les canards de toutes sortes, les outardes pataudes et des milliers d’autres espèces dignes d’intérêt. Les gazelles, les phacochères aussi abondent.
    
    J’arrête ! Je crois inutile de m’étendre davantage. Je suis persuadée que ce n’est pas pour lire un conte bucolique que vous avez poussé votre lecture jusqu’à ces lignes.
    
    Ne quittez pas l’écoute ! J’ai encore des choses à ...
    ... raconter.
    
    En cours de parcours, notre aimable guide dégotte une plage en face de laquelle il jette l’ancre. L’endroit est désert et malgré tout avenant. Pendant que les hommes fument en buvant de la bière, j’ose me baigner nue, mais pas très longtemps, car il est tard.
    
    Nous rentrons, il fait presque nuit -précisons toutefois que la nuit tombe assez tôt sous les tropiques et pour ainsi dire à l’heure de fermeture des bureaux. La fatigue commence à me peser sur les épaules. Je dîne avec les hommes puis file au lit. À mon réveil au cours de la nuit, personne. Un mot sur le chevet m’invite à ne pas m’inquiéter : ils participent à un tournoi de poker. Grand bien leur fasse ! Je me prépare un sandwich et embarque une bouteille de soda puis je vais consommer tout ça sur la terrasse.
    
    Une petite brise souffle une fraîcheur agréable. La chaleur du jour s’est depuis longtemps estompée. Je folâtre sous les grands arbres, m’apeure de l’ombre des géants plus que de l’obscurité et de fil en aiguille atterris près de la piscine alors que j’ai presque terminé mon casse-croûte.
    
    L’envie de piquer une tête me tarabuste – notez que c’est une façon de parler parce que je ne veux pas mouiller mes cheveux fraîchement lavés. Je forme donc un chignon sur ma nuque et ce faisant, lorgne à droite et à gauche. Personne alentour, pas même le gardien. Le peignoir en soie glisse tout seul et tombe à mes pieds. Je me laisse couler. La caresse de l’eau est délicieuse. Je nage et fais la planche ...
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