1. Folies sous les tropiques


    Datte: 20/08/2019, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    — Qu’est-ce que je vais foutre à Saint-Louis du Sénégal ?
    
    La question me tarabuste depuis que j’ai accepté de suivre mon époux. Nous sommes de passage à Dakar et l’idée lui est venue de profiter de l’opportunité pour faire un saut à Saint-Louis, juste le temps d’un week-end, en vue de saluer un vieil ami.
    
    Le soir même de notre arrivée dans la métropole du nord Sénégal, l’ami qui nous héberge, célibataire le temps d’un été, nous emmène dîner au« club ». C’est l’un des points de ralliement des Européens et des notables de la ville.
    
    L’établissement tient du tripot autant que du restaurant. À l’intérieur, les tables s’organisent. Le poker semble le jeu le plus prisé. L’ami se fait corrupteur. Je ne suis pas intéressée. En revanche mon mari cède au dessert malgré sa promesse. L’addiction au jeu est encore la plus forte. Puis-je m’opposer ? Sans aucun doute, mais je ne le fais pas. N’empêche que je lui en veux malgré tout.
    
    Sur la terrasse, il n’y a plus grand monde. Tous sont rentrés, ils vont boire et jouer jusqu’à l’aube. Beaucoup de ces types trompent ainsi leur solitude et goûtent la débauche pendant que bobonne et les enfants se ressourcent en Europe.
    
    oooOOOooo
    
    Quelques jeunes gens, blancs pour la plupart, restent néanmoins à l’extérieur. Ils m’adoptent gentiment quand ils me voient désœuvrée. J’erre ici et là parce que je ne sais que faire et ne suis pas du tout pressée de rentrer. Pourquoi le serais-je ?
    
    Les jeunes gens, garçons et filles, sont ...
    ... infirmières, toubibs, anesthésistes, et que sais-je encore. Tous appartiennent au corps médical et sont affectés à l’hôpital de la ville et je ne sais où, au titre de la coopération, ou bien pour Médecins du Monde ou peut-être MSF.
    
    L’ambiance est joyeuse. Nous esquissons quelques pas de danse, mais l’enthousiasme manque. Les hommes qui ne dansent pas si bien, se font prier, ils craignent le ridicule.
    
    Qui suggère le bain ? Je ne sais pas, mais à mon sens cela importe peu. Pourquoi le bain ? Cette question est peut-être plus pertinente, mais je ne sais pas mieux y répondre. Et à tout prendre on s’en fout parce que ça ou autre chose, c’est du pareil au même. En la circonstance, j’aurais dit « amen » à n’importe quelle proposition.
    
    D’ailleurs, je saute, nous sautons tous dans le bassin comme les moutons de Panurge. Beaucoup sont à poil. Moi, je garde ma culotte. La pudeur sans doute, l’inconséquence assurément, parce que plus tard elle me fera défaut.
    
    La soirée accroche ainsi et se poursuit dans une boite de nuit, pas loin. La salle est bondée. Les couples se bousculent sur la piste. Par ici, l’élégance est de mise. Ma tenue s’apparie tout à fait. Je porte une petite robe sexy à fines bretelles, taillée dans un tissu fluide à reflets métalliques, coupée à mi-cuisse. Le dos est nu. L’audace du décolleté qui plonge jusqu’au nombril est tempérée par une broche qui le pince sous la poitrine.
    
    Tout bien pesé, on vit très bien sans culotte. On s’habitue vite. L’audace m’émoustille ...
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