1. Folies sous les tropiques


    Datte: 20/08/2019, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... rayons du soleil.
    
    Le mâle piaffe, me redresse et me place en position, les mains en appui sur le siège de la moto. Il me prend en levrette et m’enfonce pour de bon. J’ai failli m’affaler avec la motocyclette. Du coup je lève le nez, mon regard croise celui du gardien qui zieute la scène avec des yeux incrédules. Moi-même, j’ai du mal à y croire. Il me plait pourtant qu’il me mate. Je suis vraiment folle !
    
    Le garçon n’œuvre pas longtemps, il est quasi mûr. Il crache sa semence. Le sexe palpite dans mon ventre. Le sperme coule le long de mes cuisses. Un dernier orgasme m’emporte encore. Je récupère affalée, à plat ventre, sur le siège de la bécane.
    
    oooOOOooo
    
    Un bruit de moteur. La voiture passe alors que je tergiverse, réticence à rajuster correctement ma tenue, comme il se devrait. Incrédule, le chauffeur me reluque, moins préoccupé de son chemin que par mon cul. L’exhib n’est pas le résultat d’une volonté délibérée de ma part, la fatalité s’en est mêlée. Je bute sur des contraintes très pratiques. Je suis souillée mais je ne voudrais pas pour autant cochonner ma robe ; or je n’ai rien pour nettoyer : une équation dont la solution n’est pas évidente.
    
    Un souci d’hygiène passablement puéril mais je me vois mal rentrer avec un vêtement maculé, témoin de mes turpitudes, même s’il est raisonnable de supputer que le risque d’être démasquée est quasi nul, car notre hôte et Charles sont probablement déjà au lit, en train de roupiller. Malgré tout, j’aime autant ne pas ...
    ... présumer de ma chance et donc je mégote le rhabillage, quitte à m’exhiber.
    
    Du coup, c’est encore le cul à l’air que je m’apprête à remonter en selle : je vais immanquablement saloper le siège de la moto, ai-je pensé cyniquement sans imaginer un seul instant mon aveuglement.
    
    — Où veux-tu aller ? Se moque gentiment mon amant, désignant bras tendu l’entrée de la villa que je n’ai pas reconnue.
    
    La réalité me tombe sur le râble d’un seul coup alors que le gardien fait des signes en retour. Sans doute m’a-t-il reconnue ; peut-être a-t-il perçu des bribes de notre conversation. Je pique un fard pas possible ; je me liquéfie.
    
    Les adieux sont plutôt froids. La moto vrombit, s’éloigne, disparait. Faux jeton ! Adieu !
    
    oooOOOooo
    
    Me voilà seule face au gardien, et fort embarrassée. L’homme n’en prend que plus d’importance.
    
    — Je vous attendais, Madame, annonce-t-il en me tendant un linge propre et soigneusement plié.
    
    Il me recommande de parfaire ma toilette et le dit sans forfanterie, avec réserve et même avec des égards.
    
    Le décalage est pour moi encore plus grand. Je me sens une « moins que rien ». Je n’ose pas le regarder et en même temps je suis éberluée par les manières du bonhomme, sa prévenance incongrue. Il parle de surcroît un français dont la clarté et la fluidité détonnent, autant de particularités que l’on n’attend pas chez un gardien. Bizarre…
    
    Je n’ai pas souvenir de l’avoir aperçu la veille à mon arrivée mais cela ne m’étonne guère vu l’obscurité ...
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