1. Folies sous les tropiques


    Datte: 20/08/2019, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... prête. Bisou ! Bisou ! Les adieux larmoient un peu. Nous reverrons-nous ? Pourquoi pas !
    
    J’enfourche la bécane. Le soleil commence à grimper à l’horizon mais le trafic automobile est encore clairsemé. L’air de la course s’engouffre sous ma robe et caresse délicieusement mon épiderme. Aucun de nous n’a de casque. Privilège ou inconscience ? L’Afrique tout simplement. Le corps du pilote perfuse la chaleur dans le mien. J’enlace sa taille. Il est vêtu d’une tenue traditionnelle, formée d’une tunique en toile de coton imprimée, portée sur un pantalon assorti. Le tissu léger ne fait pas obstacle aux échanges. Je sens sous ma paume la crispation des pectoraux. Je promène ma main et tâte d’un toucher léger, indécis, la fermeté des muscles. Des idées me traversent l’esprit.
    
    Décidément, je ne pense plus qu’à ça. Je suis persuadée que j’ai fait plus de folies durant mon séjour à Saint-Louis que pendant toute ma vie antérieure. À ce stade, je ne suis plus à une bêtise près. Son sexe est dur. Je le caresse. Il me laisse faire cinq minutes puis il prend les choses en main. Il dénoue le lien de son pyjama et guide ma main. Le phallus chaud, presque bouillant, palpite par saccade dans ma paume. Ce machin me semble encore plus dur et plus gros que celui des deux autres, lesquels donnent déjà du crédit à ces légendes qui vantent la gloire des mâles africains. J’agace le méat, lisse le gland, astique la hampe et joue ainsi tandis que le bitume défile. Je continue aussi quand on quitte ...
    ... l’asphalte et qu’on bifurque sur la piste, mais il m’y faut plus de virtuosité.
    
    Mon pilote évite les trous, contourne au plus près les mares, mais la navigation — et le confort aussi, deviennent autrement difficiles. De part et d’autre, la piste est bordée par les murs d’enceinte derrière lesquels on devine, plus qu’on ne voit, les parcs et les villas. De temps en temps de petits bosquets forment un maigre îlot de verdure que l’on doit contourner. Mon pilote s’arrête sous l’ombre d’un grand arbre au tronc torturé.
    
    La rue est déserte, silencieuse. Pas un passant, pas un véhicule sinon quelques voitures immobiles et inoccupées, garées ici et là. Le seul être vivant — encore qu’on puisse douter, est un bougre allongé, inanimé, protégé du soleil sous un abri de fortune, situé non loin de nous, à moins de vingt pas, près de l’entrée d’une villa. L’homme enroulé dans son boubou est resté immobile. Il n’a pas bougé un cil depuis notre arrivée.
    
    Ce type autant que sa natte et son chapiteau de toile se fondent dans le décor ambiant, poussiéreux, pâle copie d’un western mexicain. La Toyota de notre hôte est également garée dans les parages mais je ne la reconnais pas de suite. Pas plus que je ne reconnais l’endroit. Pourtant, j’y débarquai, guidée par notre hôte, pas plus tard que la veille au soir, en compagnie de mon mari.
    
    Ceux qui ont parcouru les dédales d’une banlieue résidentielle d’une grande ville africaine peuvent comprendre ma confusion. Et ici c’est encore pire sous ...
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