1. La tentation d'un quadra (8)


    Datte: 19/08/2019, Catégories: Divers, Auteur: cirrus95, Source: Xstory

    ... croupe ! Ce n’est pas callipyge, non, c’est tout simplement rond, ferme, j’éprouve une furieuse envie d’y promener ma main. J’imagine leur élasticité, leur douceur... je l’imagine offerte à mes caresses, à mes baisers, à ma queue...
    
    A ce moment, elle se retourne, surprend mon regard, et me fixe droit dans les yeux. Ses yeux à elle sont rieurs, un peu moqueurs, très sûrs d’elle, est manifestement assez satisfaite de son petit effet, elle chuchote quelques mots à l’oreille de sa fille. A son tour, Lucie se penche à l’oreille de Virginie qui glousse à son tour tout en me fixant outrageusement. Je cherche désespérément un sujet de conversation avec mon voisin de droite, je ne sais plus du tout de quoi on a bien pu parler, mais ça a marché et j’ai un moment oublié leurs regards insistants.
    
    A un moment de la discussion, on en revient aux CD puis sur la musique en général. Je parle des Pink Floyd, ça a l’air d’éveiller l’intérêt des deux filles. Je finis par proposer, si les parents sont d’accord, de les écouter sur ma chaîne Hi-fi.
    
    Les bouteilles succèdent aux bouteilles, quand je rentre chez moi, je ne suis pas très clair.
    
    Virginie 14 janvier, à la sortie du Lycée
    
    17h, avec Lucy, on sort bras dessus bras dessous. On déconne un peu, on ne se presse pas. Les garçons, eux, ils sont déjà dehors à discuter en allumant leur clope.
    
    — Tu rentres avec qui ce soir ?
    
    — Je vais prendre un pot avec des copains, tu viens ?
    
    — Non, pas ce soir.
    
    — C’est qui ?
    
    Je ne ...
    ... réponds pas, je lui fais la bise. Cédric m’attend un peu à l’écart.
    
    — Tu me raconteras, hein ?
    
    Cédric, c’est tout nouveau. Ce midi, au réfectoire, on s’est croisés avec nos plateaux. Il m’a demandé s’il pouvait me raccompagner. Il me plaît bien, Cédric. Il est grand, pas très baraqué, il a un peu l’air du grand duduche avec ses lunettes rondes. A mon avis, il le fait exprès, mais ça va, j’aime bien le grand duduche. Il a un très beau sourire et il est plutôt timide. Ce midi, il n’arrêtait pas de bafouiller, c’était rigolo.
    
    En marchant, on ne dit pas grand-chose. Il m’a demandé si les cours s’étaient bien passés et puis ça s’est arrêté là. Moi, j’ai bien tenté de le relancer, j’ai essayé de parler de cinéma, mais ça n’a pas marché. Je me demande un peu ce qu’on fout là.
    
    On approche de chez moi, il est vraiment timide, dommage. Je vais pour lui dire au revoir. Je tends ma joue pour lui faire la bise, lui, ce n’est pas ma joue qu’il veut. Ah quand même !
    
    Il me pousse sous le porche, à l’abri des passants, le baiser reprend. Il embrasse bien. Nos langues jouent la sarabande, nos salives se mêlent. Ouah... il n’est pas si timide que ça finalement. Je lui prends la main et je l’entraîne plus loin, là où on sera plus tranquilles. On traverse la première cour et je m’arrête sous le deuxième porche.
    
    — Là, voilà, j’habite juste au-dessus.
    
    Il m’embrasse à nouveau. C’est vraiment bon, ses baisers. Je passe les bras autour de son cou, il me serre contre lui. Je sens ses ...