Schizo... sur demande
Datte: 19/08/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
médical,
bizarre,
contrainte,
pénétratio,
exercice,
Humour
Auteur: Wolf Rival, Source: Revebebe
... dans la capote trop serrée. Je la pénétrai sans plus attendre. Ses pieds quittèrent rapidement le sol et elle s’affala sur son bureau, repoussant le bloc-notes, le stylo et tout ce qui s’y trouvait.
— Plus fort ! gémit-elle. Plus vite !
— Qui c’est le professionnel, ici ? lui répondis-je, avec une voix rauque que je ne me connaissais pas encore.
Mon bassin frappait la fesse blanche et je ne m’essoufflais pas, mes paumes vinrent s’y écraser plusieurs fois, chaque claque ponctuée par le cliquetis de ses boucles d’oreilles. J’accélérai brutalement, provoquant un orgasme bruyant, me finis à la main, retirai le préservatif pour l’honorer de ma semence. Ça, on ne le coupait jamais au montage. Elle resta étalée un moment, comme une baleine échouée et recouverte d’écume. En se relevant, et après s’être rendue présentable, elle m’ordonna une nouvelle fois de me rasseoir.
— Très bien, Matthieu… dit-elle, en reprenant sa place elle aussi.
— À ton service, chérie, répondis-je, jambes écartées, jean encore ouvert, tout attirail dehors.
Elle sortit un feuillet d’un tiroir et commença à rédiger ce qui semblait être une ordonnance.
— P’tite bite, dit-elle entre deux ...
... mots, ce qui eut pour effet de me débarrasser de l’être vulgaire qu’elle avait elle-même éveillé en moi.
— V… v… vous ! tentai-je, en refermant mon jean.
— Voilà, dit-elle, en me tendant la feuille de papier pliée en deux.
Je la lui arrachai des mains et sortis en claquant bien fort la porte. Dans la rue, j’essayai tant bien que mal de me remettre de mes émotions, me dirigeai vers la pharmacie pour y récupérer les drogues qu’elle venait de me prescrire. Et puis je réalisai tout de même sur le chemin que j’étais enfin seul. Je pouvais choisir de ne pas entrer dans ce magasin, de ne pas me jeter sous une voiture pour sauver un hérisson suicidaire, de ne pas me signer en voyant un crucifix, de ne pas non plus agresser les gens qui me regardaient bizarrement.
En entrant dans la pharmacie, je tendis mon ordonnance avec un sourire qui en disait long. La pharmacienne la déplia et me la rendit aussi sec avec un regard accusateur. J’observai à mon tour le papier blanc, sur lequel était noté :
Je tournai les talons, comme changé.
— Essayez d’être un peu plus mature, mon vieux ! m’apostropha la pharmacienne.
— Bien essayé, dis-je en souriant, mais c’est trop tard…