Elodie - Histoires de Sexe

Elodie

... Fred, comment le trouves-tu ?
— Il est très chouette, c’est le mec le plus gentil que j’aie rencontré.
— Oui, mais encore ? Supposons qu’il veuille flirter avec toi, tu l’accueillerais comment ?
— Ben je le renverrais dans sa niche, enfin ! C’est ton mari, tout de même, non ?
— Bon d’accord. Maintenant, une supposition que ça me fasse plaisir de te l’offrir, sachant qu’il est très délicat et qu’il saurait te faire l’amour et te rendre heureuse ?
— Il te l’a demandé ?
— Non, c’est une idée à moi.

Elle me tourne le dos. Je me colle contre elle, un moment après il me semble qu’elle tremble, je vais voir son visage, il est trempé de larmes.

— Non, ma chérie, ma petite biche, ne pleure pas mon cœur, on n’en parle plus…

Et je sèche ses larmes en la cajolant, puis le sommeil nous emporte.

Jeudi

Les rires se sont évanouis, l’ambiance est tristounette à la salle de bains. Viennent nos retrouvailles du soir, elle a les yeux rouges, je suis effrayée de l’effet que j’ai produit. Elle se laisse câliner mais sans me rendre ma tendresse. Je ronge mon frein. Une fois au lit, alors qu’elle ne me parle presque pas :

— Mon petit cœur, je regrette sincèrement de t’avoir fait de la peine. Je voudrais que tu me pardonnes.

Elle se jette à mon cou, m’embrasse fougueusement, me caresse les seins, mais pas un mot.

— Tu veux ta petite fessée, chérie ?
— Non Milo, pas ce soir, j’ai sommeil.

Elle se tourne, je n’aurai rien de plus.

Vendredi

La routine. Dans ...

... l’après-midi, un coup de fil de Fred m’indique qu’il rentrera tard, à la maison vers vingt heures. Ma petite bonne chérie n’a plus les yeux rouges, me sourit mais ce n’est pas encore débordant de joie.

— Fred arrive vers vingt heures. Qu’as-tu prévu pour dîner ?
— Des lentilles avec du boudin cuit dedans, je crois qu’il adore ça.
— Bonne idée, c’est parfait. Si tu veux travailler, je m’en occupe.
— Merci Milo mais j’ai tout prévu. Je bosserai demain et dimanche.

Je vais me réfugier au salon, dépouiller le courrier, faire les comptes du ménage, lire un peu.

J’entends la porte d’entrée, et presque aussitôt les petits pas pressés d’Élodie. Fred a juste le temps d’accrocher son manteau qu’elle se jette à son cou :

— Bonjour Fred ! Est-ce que tu m’aimes un peu ?
— Bonjour ma poupée. Non pas qu’un peu, beaucoup, je t’aime beaucoup.
— Alors moi aussi, je t’aime beaucoup…

Et elle lui roule une pelle de concours ! Lorsque vient mon tour, ils se tiennent par la main et elle me fait un sourire triomphant du genre « je t’ai bien eue, non ? ».

J’ai préparé l’apéritif sur la table basse, j’ai pris place à une extrémité du canapé. Fred va se déchausser, changer de veste et nous revient. Je lui fais d’un air aguicheur :

— Tu te souviens que nous sommes vendredi ?

Il s’installe en face de moi, à genoux entre mes jambes me retire mes chaussons, dégrafe ma jupe, me retire mon collant puis ma culotte. Élodie est ahurie, elle se demande si nous n’avons pas tenté et réussi un ...