1. Elodie


    Datte: 17/08/2019, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, jeunes, amour, Oral pénétratio, fdanus, fouetfesse, init, couplea3, Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :Fred et Marie-Laure n’ont pas convolé, mais se sont pacsés pour raisons fiscales (voir n° 15142).Ils se sont repliés dans le pavillon de Marie-Laure. Voilà maintenant six mois qu’ils vivent ensemble. Ils ont trouvé une brave dame du quartier pour faire un peu de ménage et ils ont embauché une étudiante, Élodie (voir n°15290). Dans le présent épisode où Milo reste la narratrice c’est la suite et fin de cette histoire.
    
    Le trimestre se termine bientôt, Élodie a de bons résultats, elle aura progressé dans tous les domaines puisqu’elle sait maintenant préparer une douzaine de menus différents. Quand nous souhaitons, Fred et moi, du changement, je prends le relais et c’est l’occasion pour elle d’apprendre à concocter quelque chose de nouveau. Mais je suis préoccupée de constater qu’elle n’a toujours pas de petit copain, ni copine d’ailleurs. Elle ne sort jamais, passe tous ses loisirs avec nous. Bien sûr, je suis heureuse d’avoir sa compagnie, et Fred la couve du regard comme la fille qu’il n’a pas eue.
    
    Par ailleurs, je comprends qu’elle goûte avec gourmandise la quiétude, le confort, l’amitié et l’affection que nous lui témoignons. Elle a tellement connu l’adversité, le manque d’amour, les conditions d’existence difficiles, se battre chaque jour pour vaincre le froid, la faim, se laver, dormir son saoul, qu’aujourd’hui elle n’en n’est pas encore rassasiée. Elle a trouvé un foyer, elle s’y complaît en ronronnant.
    
    Elle bavarde volontiers ...
    ... avec moi et je tente d’apprendre à mieux la connaître :
    
    — Toujours pas de garçon qui t’attire, à la fac ?
    — Non, Milo. Les garçons me font peur. J’en ai connu un, à seize ans, mais il était violent.
    — Tu as fait l’amour avec lui ?
    — Oui, c’est lui qui a eu mon pucelage.
    — Et ça s’est bien ou mal passé ?
    — Mal. La première fois il m’a fait mal, ensuite je n’osais pas lui refuser mais c’était une corvée.
    — Donc il ne t’a jamais amenée à l’orgasme ?
    — Non…
    — Et toute seule, tu y parviens, au plaisir ?
    — Euh… Oui, plus ou moins…
    
    Elle me réclame souvent d’être câlinée, ce que je ne lui refuse pas, non sans une forte envie d’en faire mon amante, de la caresser, de lui donner ce plaisir qu’elle ne connaît sans doute qu’imparfaitement.
    
    J’ai fini par m’en ouvrir à Fred. Je lui ai exposé tout ce que je viens d’écrire. Il a pris le temps de la réflexion puis m’a dit :
    
    — Tout d’abord, sache que je ne suis pas jaloux de ce tendre sentiment que tu nourris pour elle. Si tu crois pouvoir l’amener à partager de doux moments, ne t’en prive pas, pas à cause de moi en tout cas.
    
    Un soir en arrivant, elle me révèle une étourderie sans gravité : elle a oublié, dans la machine à laver, d’étendre le linge à sécher. Un peu hypocritement je saute sur l’occasion qu’elle m’offre :
    
    — Nous allons réparer ton oubli tout de suite, et samedi soir je te punirai.
    
    Elle n’a rien répondu. Arrive le samedi, où je rentre un peu plus tôt qu’à l’habitude. Je lui enjoins de me rejoindre dans ...
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