En tout bien tout honneur
Datte: 14/08/2019,
Catégories:
fh,
couplus,
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lettre,
couple+h,
Auteur: Calin 13, Source: Revebebe
... mettre sa poitrine en valeur. Pas mal, pas mal…
Perdue dans ses pensées, elle sursaute quand la sonnerie retentit.
Déjà ? Mais il a une demi-heure d’avance… «Heureusement que je suis prête, sinon il aurait pu me surprendre en petite tenue », pense-t-elle avec un petit sourire.
Elle ouvre la porte de l’immeuble et la porte de l’appartement.
Bernard, les bras chargés d’un magnifique bouquet de fleurs et d’une bouteille de champagne, un grand sourire aux lèvres, arrive vers elle…
— Je me trompe ou nous avions dit 19 h ? s’inquiète Christine.
— Non, tu ne te trompes pas, mais j’avais un client à voir près de Salon et notre rendez-vous a été plus court que prévu, et je n’allais pas rentrer pour revenir, aussi pour me faire pardonner cette impolitesse, voici des fleurs et du champagne.
— Merci, lui dit-elle, pas très sûre que cette excuse soit bien vraie, mais bon, elle fait semblant de le croire.
Elle part à la recherche d’un vase et, en passant, dépose le champagne au réfrigérateur, puis revenant vers Bernard, lui fait la bise en guise de bonjour et de remerciement.
— Alors, Bernard, où m’emmènes-tu ?
— Au Mas de Fauchon à Saint-Cannat. C’est un restaurant retiré dans la campagne, et comme la température est encore clémente, nous pourrons peut-être manger dans le jardin. Tu verras, c’est très sympathique et très romantique.
Au mot « romantique », Christine le regarde avec un petit sourire. Il est bel homme, Bernard, élégant et classique, un visage ...
... clair et avenant. Elle se sent prête à se laisser faire la cour…
— Tu devrais peut-être mettre quelque chose sur tes épaules, dit, prévenant, Bernard.
— Tu as raison, je prends une écharpe de soie !
Lui saisissant la main, Bernard fait tourner Christine sur elle-même et, le regard admiratif, ne peut s’empêcher de la complimenter sur sa tenue. Son œil brille en la détaillant de haut en bas. Il risque même une question :
— Bas ou collants ?
En guise de réponse, Christine retrousse légèrement sa jupe pour montrer le haut de la fine lingerie, dévoilant un peu de la peau délicate de ses cuisses.
— Superbe, laisse échapper Bernard, superbe. Alors, allons-y, dit-il en lui tendant le bras, j’ai hâte d’être en tête à tête avec toi.
Christine réalise alors que depuis qu’il est arrivé, ils se sont tutoyés, simplement, comme deux amis, alors que ce n’est que la deuxième fois qu’ils se voient. Elle se sent bien, à l’aise au bras de ce chevalier servant.
Il prend les devants pour lui ouvrir la portière de sa confortable voiture allemande, en profitant au passage, lorsqu’elle s’installe dans le fauteuil, pour admirer les fines jambes que la jupe dévoile dans le mouvement.
Durant la route, Bernard demande des nouvelles de Roger, pour liquider le sujet et pouvoir se consacrer à sa cavalière. Il l’admire du coin de l’œil tout en conduisant souplement, semblant glisser sur la route.
Arrivé à Saint-Cannat, il tourne sur la droite en quittant la nationale, Puis prend un ...