Mathilde & Pauline 08
Datte: 13/08/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Helene_de B, Source: Hds
... sentiments incontrôlables qui me déculpabilise de ces envies… elle se jeta dans les bras maternels, Anne avait une petite larme aux coins de ses beaux yeux verts, n’osant pas poser ses mains de peur de lui faire mal.
Dans son élan, Mathilde s’était, malgré elle, entièrement découverte. L’émotion passée, Anne lui prit ses bras, la regardant au fond des yeux comme si elle voulait décrypter le moindre signe sur son visage. Elle lâcha les bras et se leva contemplant l’étendue des marques cette fois-ci sur les seins, le ventre et le sexe tumescent de Mathilde. Sans un mot elle se dirigea vers la fenêtre et tira les lourds doubles-rideaux, une manière vaine d’empêcher ce secret de franchir les limites de l’appartement.
- Je reviens. Elle sortit et alla fouiller dans un tiroir de sa table de nuit. Elle en sortit un flacon oblong et retourna dans la chambre de sa fille.
- Allonge-toi sur le ventre, c’est une huile apaisante, ça te fera le plus grand bien. Mathilde s’allongea, le livre de Pauline avait disparu.
Anne laissa couler l’huile le long du dos de Mathilde, referma le flacon, retira sa sortie-de-bain et se mit à masser la peau martyrisée le plus légèrement possible. Au bas du dos, Anne s’aperçut que certaines lanières avaient laissé leur marque au bord du sillon des fesses. Elle remit un peu d’huile et sa main suivit la courbe, Mathilde serra les jambes. Anne continua son massage descendant jusqu’aux pieds. Quand une femme en caresse une autre, il y a toujours ...
... cette sensualité puissance dix, une sensation d’interdit couplée à une complicité directe.
- Retourne-toi ! Mathilde se mit sur le dos, elle se sentait apaisée, sa nudité ne la perturbait pas, celle d’Anne non plus.
Anne essayait d’avoir les mains les plus aériennes possible, elle commença par le cou gracile puis descendit sur les seins. On lui avait toujours fait des compliments sur les siens, mais ceux de Mathilde étaient de la classe au-dessus : doux, fermes, pleins, avec des tétons de bonne taille, même allongée Mathilde gardait une poitrine arrogante. Anne insista sur les aréoles, pinçant doucement les pointes érigées entre deux phalanges. Mathilde avait une respiration plus forte et bougeait ses jambes faisant crisser les draps. Anne continuait son doux massage, laissant les seins pour le ventre. Ses yeux fixaient le sexe lisse, elle vit les petites lèvres enflées et le clitoris tuméfié. Elle imagina ce qui avait pu se passer pour arriver à un tel résultat, mais elle ne voulut ni en parler, ni rompre le charme de ces instants intimes. Elle changea de registre.
- Tu t’épiles intégralement ? Mathilde ouvrit les yeux et fixa l’entrejambe d’Anne.
- Comme toi apparemment. Anne sourit et passa ses mains sur le haut des cuisses.
Anne avait terminé, elle se leva, remit sa sortie-de-bain et retourna dans sa chambre. Mathilde complètement chamboulée par ces attouchements, se leva avec une petite grimace. Elle resta quelques instants assise au bord de son lit, puis se ...