1. Mathilde & Pauline 08


    Datte: 13/08/2019, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Helene_de B, Source: Hds

    -- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --
    
    Chapitre VIII - La soirée avec Anne
    
    Le soir, Mathilde commença à se préparer pour la nuit. Après une douche réparatrice, elle s’occupait de ses ongles de pieds lorsqu’elle entendit la porte claquer. Sa mère, Anne, venait de rentrer. Mathilde prenait son temps, elle voulait que tout soit parfait pour le lendemain et traquait la moindre petite peau et poil disgracieux. Elle était vêtue d’une serviette de bain qu’elle avait roulée au-dessus de ses seins somptueux. Malgré le filet de musique qui sortait du petit poste de radio, elle entendait sa mère aller et venir dans la cuisine. Quand elle eut fini, elle alla la rejoindre pour lui faire le bisou du soir.
    
    - Alors, tu as passé une bonne journée ? Tu étais avec Pauline ?
    
    - Oui, nous avons passé l’après-midi ensemble. Le temps passe trop vite !
    
    - Et encore, tu es encore jeune, tu n’as pas trop le droit de te plaindre.
    
    - Le temps est le même pour tout le monde, non ?
    
    Anne ne répondit pas, elle venait de partir sur les méandres de ses préoccupations diverses, le regard absent, elle ne fit même pas attention au départ de sa fille.
    
    Celle-ci retourna dans sa chambre et poussa la porte, prit le bouquin qu’avait amené Pauline, puis s’allongea sur son lit. Elle commença à lire la première phrase : « Son amant emmène un jour O dans un quartier où ils ne vont jamais ». Mathilde s’enfonce doucement dans sa lecture et se tourne sur le ventre, laissant la serviette se ...
    ... dénouer et exposer le haut de son dos.
    
    Anne sortait de la salle de bain, contrainte pour regagner sa chambre, de passer devant celle de Mathilde. Elle ne put s’empêcher de ralentir son allure et d’observer. Les traces brunes qui zébraient le dos de sa fille lui sautèrent au visage. Elle entra sans bruit, Mathilde toujours déconnectée du monde extérieur, plongée dans son roman. Elle s’assit doucement sur le bord du lit. Mathilde ferma son livre un peu trop vite et le fit glisser entre son cou et ses seins.
    
    - Tu sais, tu es assez grande maintenant pour choisir tes lectures, mais ce qui m’inquiète, ce sont ces marques que je vois sur ton dos. Tu permets ? Sans attendre un quelconque consentement, elle baissa la serviette jusqu’aux creux des genoux. Anne serra ses lèvres, les stries étaient serrées et couvraient le corps de Mathilde de sa nuque au haut de ses cuisses.
    
    - C’est cet après-midi ? Mathilde baissa les yeux, elle était à la fois gênée que sa mère puisse la voir dans cet état et soulagée du poids de cette cachotterie.
    
    - Oui, nous avons un peu déliré avec Pauline et je me suis retrouvée les bras en l’air pendant que Pauline me fouettait avec un martinet. Mais j’étais d’accord tu sais ? Anne poussa un gros soupir.
    
    - Et… tu en as retiré quoi, de cette séance de flagellation ? Mathilde baissa ses yeux de nouveau et dit dans un souffle.
    
    - Un plaisir immense… Oh ! maman je ne sais plus où je vais, j’aime tellement me sentir contrainte, dans ce tourbillon de ...
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