1. La Vendeuse de Culottes


    Datte: 13/08/2019, Catégories: A dormir debout, Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... et moi, sommes jumelles dans nos têtes mais pas du tout dans nos mensurations.
    
    Elle porte fièrement son 95D de fille menue bien pourvue tandis que je suis toute modeste avec mes bonnets B à peine emplis. Côté fesses, a contrario, c'est moi qui suis bien fournie, quasi callipyge, avec deux rebondis relevant la jupette en invite. Je vous dis pas les mains au cul que je collectionne depuis toute gamine. Un véritable palmarès de Miss.
    
    Mais en sentiments, elle et moi on est bien pareilles. On n'a qu'une idée, ferrer ramener vider. On est toutes deux comme des pêcheurs de rivière qui envoient la mouche et chassent au gros gibier de flots tourbillonnants..
    
    Quel bonheur néanmoins que le plaisir partagé des essayages dans des cabines pas très étanches au milieu des autres clientes en appétence de nos nudités. Et d'exhibition des leurs, en réciprocité de bon aloi.
    
    Turpitudes troubles de bourgeoisie de province un tantinet perverse les samedis après-midi en promiscuité d'arrière-boutiques de culottes en centre-ville.
    
    Et ça se montre, ça fait parade. Et chacune de son petit mot de compliment en séduction ou d'acerbité jalouse.
    
    Les vendeuses sont à leur affaire, les bras croulant de dentelles noires, bleues, rouges, blanches surtout. Papillonnant de cabine d'essayage en cabine d'essayage, ne tirant pas les rideaux pour soi-disant ne pas perdre de temps. Enfin plutôt surtout pour qu'aucune d'entre-nous n'en perde des cuisses levées des touffes exhibées des tissus glissant ...
    ... bas sur les cuisses jusqu'aux chevilles des clientes.
    
    Notre petite vendeuse à nous, en sus, était toucheuse. Probablement était-ce là le critère sur lequel on l’avait embauchée. La chalandise pour ce genre d’articles aime à être effleurée encore plus que matée. Les femmes sont plus sensibles aux caresses que véritablement exhibitionnistes.
    
    Elle nous avait confinée dans un recoin assez grand que nous partagions à deux en intimité. Le rideau n'était pas plus large que ceux des cabines standard. Résultat, il ne fermait rien et l'on voyait tout, de part et d'autre, de nos nudités en essayage des tangas et autre strings.
    
    Et elle touchait touchait. Elle passait les mains dessus, pour lisser un slip sur le pubis malgré la touffe luxuriante, tendre la dentelle à épouser le rond d'un sein sur une bralette noire toute légère de bretelles multiples fines, chercher discrétion d'un gousset sur le dindon en repoussant au creux de la fente les chairs plissées en déferlement.
    
    Elle touchait la taille, elle posait sa paume sur la hanche et c'était bon.
    
    Elle touchait.
    
    Présentement, elle avait sa main à mon cou et m'attirait à elle comme en confidence. Mais de confidence point. Juste elle touchait ma joue de sa joue. J'ai tourné ma tête vers elle, elle a tourné sa tête vers moi et nos lèvres se sont trouvées
    
    Ses muqueuses étaient trempées les miennes aussi. Nos langues étaient deux sœurs en farandole.
    
    Ma copine observait.
    
    Elle a posé sa main sur la cuisse de la fille, ...