Les seins honorés
Datte: 12/08/2019,
Catégories:
hplusag,
ascendant,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nonéro,
mélo,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... Tous ses visiteurs, et surtout les petits veulent le promener, il est devenu leur jouet préféré. À midi, après avoir mangé, Christine, elle aussi, le conduit dans les allées prendre un peu le soleil. Il attend avec impatience le moment de la séparation, quand elle se penche et lui présente ses trésors.
Les séances de rééducation ont commencé, Jacques a été changé de service. Il s’applique dans les exercices, même si certains sont particulièrement douloureux. Mais il ne veut pas rester dans un fauteuil roulant, même à moteur, le restant de ses jours.
Septembre est arrivé, rentrée des classes pour les petits enfants, à la maison pour Jacques, débarrassé de ses plâtres et accessoires. Il ne sera pas seul. Depuis deux mois, Régis et Christine occupent la villa. Ils ne voulaient pas, mais son frère et sa sœur ainsi que Jacques les y ont poussés, ainsi on évitera un cambriolage, et ils ne paieront plus le loyer de leur petit appartement. Et surtout, quand papa rentrera, ils seront à son service. D’autant que le CDD de Christine n’ayant pas été renouvelé, elle est disponible. Le jugement sur l’accident a été rendu, Jacques a droit à une aide ménagère. Renseignements pris, Christine pourra remplir cette fonction. Il peut se mettre debout avec des cannes anglaises, mais c’est pourtant dans le fauteuil roulant que Jacques regagne ses pénates. Le choc a été terrible, se retrouver chez lui, dans leur maison, sans Colette, il y avait vingt-cinq ans qu’ils habitaient ici, y avaient ...
... élevé leurs enfants. Deux larmes coulent sur ses joues. Tous restent silencieux, même les petits. Il conservera leur chambre conjugale, indépendante, le couple les trois autres chambres. Dès le premier jour, ils ont réglé quelques arrangements. Jacques, en accord avec Régis, a exigé que Christine le tutoie. Elle a d’abord refusé, mais ils ont été fermes et l’habitude a été prise. Celui de la toilette également. Le premier matin, Christine est entrée dans la salle de bains avec Jacques, l’a aidé à se déshabiller. Mais arrivé au slip, difficile de le quitter tout seul.
— Comment fait-on ? lui demande-t-elle.
— Je te tourne le dos, tu le baisses.
Elle a fait comme convenu, mais a involontairement jeté un coup d’œil dans le miroir. Quand elle a levé les yeux, elle s’est aperçu que Jacques l’avait vue dans la grande glace, mais n’avait dit mot. Ainsi une certaine complicité s’établit entre eux. Autrefois, le matin, elle avait l’habitude de traîner en nuisette assez courte qui ne cachait pas grand-chose. Désormais elle met un peignoir. Mais un jour, mal réveillée probablement, elle l’a oublié. C’est en préparant son déjeuner qu’elle s’en aperçoit. Jacques ne dit mot mais profite du spectacle.
— Voyeur, tu n’as pas honte, regarder ta belle fille !
— Non, pas honte du tout. Primo la vue est magnifique, deuzio tu es plus à l’aise, tertio, je ne disais rien ni ne te touchais. Tu peux continuer les autres jours, ce n’est pas moi qui m’en plaindrais.
Elle reste stupéfaite de ...