1. Stéphanie


    Datte: 10/08/2019, Catégories: jeunes, bizarre, cinéma, amour, cérébral, Oral nopéné, Auteur: Bernard, Source: Revebebe

    Bonjour ; je m’appelle Bernard, j’ai juste 20 ans et je me fais chier à la maison. Ma meuf s’est tirée avec un autre et je me retrouve seul comme un con. Ce samedi, et malgré le temps magnifique, je décide d’aller au ciné me faire une toile, pas trop débile si possible.
    
    Je me décide pour un film fantastique et me rends au centre-ville pour changer mes habitudes. Les grands complexes cinématographiques me font aussi chier. Rien de tel qu’un bon cinéma de quartier en plein centre. Ils deviennent si rares que je suis presque sûr d’avoir la salle pour moi tout seul. Enfin j’exagère un peu, mais je sais que ces salles travaillent à perte : les grands complexes leur font de l’ombre.
    
    Je m’installe dans les dix premiers rangs et constate qu’il y a vraiment peu de monde. Avant que les lampes baissent, je vois une meuf magnifique qui doit avoir 20, 25 ans, qui descend l’allée gauche et s’assoit dans la rangée derrière la mienne.
    
    « Putain de jambes ! Waouh… Putain de seins ! » me dis-je en moi-même.
    
    Je ne peux lâcher mon regard de cette meuf, et en plus elle semble seule. Sans doute que mon regard trop insistant la perturbe car elle tourne la tête dans ma direction, me regarde quelques secondes et finit par me sourire timidement.
    
    « Ah… Ça y est, je bande ! Putain de regard ! Putain de bouche ! »
    
    Je lui fais mon plus beau sourire et passe ma langue sur mes lèvres comme si j’allais la déguster à petites bouchées. Elle a déjà tourné la tête vers l’écran et les lumières ...
    ... s’éteignent lentement, me laissant l’image d’une super nana et de son sourire angélique. Je me frotte la braguette, tant mon sexe est raide. Je ne sais pas quoi faire. L’aborder directement ? Ou m’asseoir près d’elle et faire de timides essais de discussion ? Je ne sais pas par quel bout commencer. La seule chose de certaine, c’est de ne pas laisser passer une pareille occasion. Au bout de deux pubs débiles, je me lève et vais m’asseoir à trois sièges d’elle sur sa rangée. Elle tourne la tête dans ma direction, mais je ne vois pas son expression tant la salle est sombre. Je m’assois et ne bouge plus. Une publicité plus tard, je sens un regard et, en me tournant vers elle, je perçois un signe de sa main.
    
    « Je rêve… Elle me fait signe de venir ! Bon Dieu, j’arrive ! »
    
    Je me lève et m’approche d’elle, baisse l’assise du fauteuil et m’assois à côté d’elle. Cette fois, je vois son sourire enchanté.
    
    — Salut ! Je m’appelle Bernard ; et toi ? chuchoté-je vers son oreille.
    — Stéphanie. Enchantée ! dit-elle aussi doucement que moi, mais avec une voix cristalline et légèrement cassée.
    — Tu viens souvent ici ?
    
    Mais quel con je fais ! Des questions aussi débiles vont la faire fuir. Il faut que je change de technique si je veux m’en sortir avec cette meuf qui me semble distinguée.
    
    — Non, c’est la première fois. Et vous ?
    
    Elle me vouvoie ! Inouï ! Je suis en jeans usé, baskets qui datent de mon grand-père, un polo qui n’a pas vu la machine à laver depuis une semaine, et ...
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