1. La Reine déchue d'Égypte.


    Datte: 10/08/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Chlooe84, Source: Hds

    Je me rêve bien souvent en reine égyptienne, à la manière de Cléopâtre. Véritable despote lubrique assoiffée de pouvoir, camouflant ses vices cruels sous les plus belles parures et ornant son regard lascif du khôl le plus raffiné.
    
    Mes orgies sont réputées partout à travers le monde, et l’on m’appelle la Reine de la Luxure.
    
    J’use et j’abuse de mon influence pour faire plier tous mes sujets à ma volonté.
    
    Mes servantes sont tantôt amantes lesbiennes, tantôt esclaves sexuelles endurant mille sévices, sans jamais avoir mot à redire.
    
    Les hommes ne sont pas en reste, et si l’un d’eux me plaît, je le fais quérir par la garde royale qui le conduit directement à ma chambre où il a intérêt à me satisfaire, sous peine d’être donné en pâture aux crocodiles.
    
    On ne peut rien me refuser, et c’est mieux pour tout le monde, car je suis très capricieuse. Il m’est arrivé plus d’une fois d’envoyer aux chantiers de ma pyramide des amants qui ne voulaient pas bander, ou des servantes qui ne voulaient pas de moi.
    
    Le scandale me suit partout où je vais, et je m’en délecte. Je me promène volontiers au milieu du peuple, vêtue de robes décolletées jusqu’au nombril, à la recherche de mes prochaines victimes. Les regards outrés, troublés d’un mélange de désir extrême et de frustration totale, se posent partout sur mon corps, et j’en jubile. Cela m’excite. Seule ma garde personnelle se dresse entre moi, et les pulsions sexuelles primaires d’une foule d’hommes en rut qui se jetteraient ...
    ... volontiers sur moi, s’ils en avaient l’occasion.
    
    Mais comme chacun sait, toutes les bonnes choses ont une fin. Après la grandeur, vient la décadence.
    
    Une nuit, ma servante favorite, lasse d’être malmenée pour mon bon plaisir, pénètre dans la chambre royale où je dors, nue. Elle est accompagnée de ma garde personnelle, c’est un complot.
    
    En un éclair, je suis ligotée, on me touche, on me palpe.
    
    Les hommes de ma garde abusent de moi, sous le regard satisfait de ma favorite. Les insultes et les moqueries vont bon train, je suis humiliée.
    
    Cela dure toute la nuit. Au petit matin, épuisée, je suis conduite dans une antichambre où l’on me prépare pour « mon jugement populaire ».
    
    On me coiffe, on me maquille, on cercle mes bras de mes plus beaux bracelets, mais on me laisse nue. Mon corps est huilé et mes bras liés dans mon dos.
    
    Ma favorite me prend à la gorge, m’embrasse langoureusement et me déclare :
    
    « Alors, mon amante ? Quel effet cela fait lorsque les rôles s’inversent ? Personnellement je trouve cela jouissif. »
    
    Elle m’embrasse, me mordille la lèvre et reprend :
    
    « L’heure est venue de te repentir. Tu as asservi ton peuple, désormais tu seras asservie à ton peuple. Corps et âme. Dans quelques instants, ton règne connaîtra son point culminant de luxure. Tu étais Reine, tu seras esclave. L’esclave du peuple. »
    
    Elle m’envoie une claque sur les fesses, et fait signe à la garde de m’emmener.
    
    Les portes du palais s’ouvrent. La foule est amassée partout ...
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