1. De Tinder aux Rails du Métro


    Datte: 31/03/2024, Catégories: Gay Vos histoires Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club

    J’ai fini par me mettre sur Tinder, parce que j’en avais marre de ne rencontrer personne. 
    C’est vrai, pour faire des rencontres, il y a toutes sortes de moyens, il y en a toujours eu, mais maintenant, c’est comme ça. Il n y en a pas d’autre. Et c’est vrai qu’on peut accélérer et mieux cibler. Moi, par exemple, ce qui me fait bander, c’est un petit mec, imberbe, tout mince, qui accepte que je l’habille. Bon il faut qu’il soit jeune aussi, et pas trop moche. Mais il peut être arabe, noir, asiate, latino, blanc, je m’en fous. 
    Donc j’ai mis mon annonce sur Tinder : 
    « H 50a 80kg 1,80m, cherche petit mec, jeune, mince, soigné, imberbe, docile, pour vie à deux. C’est moi le mec, c’est moi qui t’habille, et tu obéis. ».
    Eh bien, j’ai plein de réponses et même des propositions marrantes! J’ai fini par rencontrer un érythréen, en France depuis cinq ans, à qui il n’est arrivé que des merdes, pratiquement SDF, alors qu’il est sympa et mignon. J’ai un peu profité de son découragement, mais il s’est donné plus que nécessaire. J’aime bien sa couleur de peau, cuivrée. Il se rase partout, sauf ses cheveux, noir brillants. Alors, j’ai fait du shopping sur le net pour l’habiller. C’était le deal. Je lui ai acheté des stringbodys sans manches, bien moulants, un noir et un blanc, et une salopette short, bien moulante aussi, taille haute qui lui enserre les hanches, certes un peu trop courte, mais quand je lui serre les bretelles, c’est pas ça qui choque le plus! Il la met sur une ...
    ... chemisette ajustée en popeline blanche. Enfin, des bottines montantes lacées jusqu’à mi- mollet, un peu dans le style Docs, mais plus fines. Voilà comment j’aime un petit mec. Il est bandant. Il me dit qu’il a un peu honte, mais quand on sort, comme je lui tiens la main, ou que je mets ma main dans sa poche arrière, je suis pas sûr que c’est lui qui a le plus honte. Le plus fort c’est quand je le prends dans mes bras et qu’il se blottit ingénument en levant la tête pour chercher un baiser. Là je bande grave, et ça se voit. Je sais pas comment il fait, mais il est toujours prêt. Quand je le cherche et que je le trouve, ça se passe bien, c’est propre et lubrifié, et il me serre, il me serre, c’est pas possible. Moi aussi, je le « trouve ». Quand je le prends en levrette, j’aime bien lui tenir la queue. Je le branle en douceur, et le jeu c’est qu’on jouisse en même temps. Ça marche pas toujours, dans ces cas-là, s’il jouit en « retard », il se finit tout seul. Un peu triste, mais c’est mieux ainsi!   
    Un jour, j’ai voulu le saper en nana. On s’est disputé : il m’a dit que j’avais qu’à chercher un travelo, parce que lui, il avait répondu à « H cherche H », pas « H cherche travesti ». Pourtant, je lui avais acheté des super fringues. C’est sur la robe et sur les talons aiguilles qu’il coinçait. On s’est engueulé, et chacun est parti dans son coin pendant deux jours. Au fond, il avait raison. Il était pas dit qu’il devait satisfaire tous mes fantasmes. Par contre, j’avais pas dit comment ...
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