Jet Set Inc - Histoires de Sexe

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... Émilie, vous montez avec moi.
— Euh oui, bien sûr.

Et il happe ma femme pour l’entraîner avec lui. Elle n’oppose aucune résistance ; tout juste m’adresse-t-elle un dernier regard avant de disparaître. Assez interloqué, je les regarde partir, puis je demande à Martial :

— On peut lui faire confiance ?
— Vous pouvez lui faire confiance. De plus, vous allez les accompagner à cette soirée de ce soir, et ce, au bras de Carla, petit veinard ! Certains tueraient pour être à votre place !
— Du moment que je reste en vie, c’est le principal.
— Pour cela, occupez-vous bien de Carla, sinon…

Martial se fend d’un sourire qui me fait un peu froid dans le dos. Me capturant par le bras, Carla en profite pour m’entraîner avec elle. Alors que nous sommes près de sa voiture, je lui demande :

— Il n’exagère pas un peu ?
— Vous parlez de Martial ? Parfois, oui ; parfois, non. Je reconnais que j’ai parfois affaire à des soupirants assez… disons… extrémistes. Mais si vous démontrez que vous tenez bien la place, il n’y aura pas de problème.
— Que je tienne bien la place ? J’ai peur de comprendre…
— Jouez les amoureux jaloux et ça ira. Lancez de temps en temps un œil noir à la concurrence et ce sera parfait ! Est-ce si difficile à faire ?
— Je dois avouer que…

Elle sourit, se pressant un peu plus mon bras, me faisant bien sentir l’arrondi de son sein lourd :

— Que quoi ?
— Comme vous me plaisez, ça ne va pas être très difficile… Pour l’œil noir, je vais faire ce que je ...

... peux, malgré le fait que j’ai les yeux clairs !
— Eh bien, vous voyez quand vous voulez !

Nous montons dans sa voiture blanche, et nous partons à notre tour chez Hugo, qui habite à une vingtaine de kilomètres de la villa de Martial. D’une seule main, Carla conduit avec aisance, elle doit connaître par cœur la route.

Quand Carla et moi arrivons à la villa d’Hugo, celui-ci est en train de faire visiter les lieux. Celle-ci est visiblement sous le charme et de la maison et de son propriétaire. Manifestement, il n’a rien entrepris d’incongru envers ma femme. Je dois reconnaître que c’est meublé avec goût, sans luxe tapageur. Tout pour plaire à Émilie, je parie.

Un coin de la vaste salle à manger-salon est visiblement son atelier. Je m’étonne que tout soit impeccablement rangé, sans aucun désordre. J’avais une vision plus bohème des artistes.

— Venez avec moi dans le dressing…

Une autre pièce tout aussi soigneusement rangée avec des grands placards muraux coulissants. Hugo fait glisser un panneau, dévoilant diverses tenues féminines suspendues. Il se penche dessus, puis se redressant, déclare :

— Comme vous avez une poitrine mignonne et avenante, sans parler du reste, j’ai une avenante robe qui vous ira très bien.

Il ressort de la penderie un cintre sur lequel est accrochée une robe improbable en lamé or qui scintille de mille feux. En la voyant, Émilie s’étonne :

— Ça !? Vous voulez rire ? Vous appelez ça une robe ? Et ça va tenir comment sur moi ? Le moindre ...