L'invraisemblable virginité de Sylvie
Datte: 06/08/2019,
Catégories:
fh,
hh,
grp,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... secours, mais personne n’arrive, je vois sa langue blanche qui se rapproche, grosse et muqueuse, pleine de salive, elle est même fourchue, car ce n’est plus la tête de Paul, c’est une bête étrange, entre un lézard et une chauve-souris, une bête immonde qui vient du fond des caves ! Noooon ! Tout autour de moi se met à tourbillonner, les couleurs se mélangent en spirales tournantes, les murs se tordent, les frises du plafond se débobinent autours des colonnes, plein de bêtes méchantes viennent ouvrir devant mes yeux leur mâchoires aux dents cariées, puis elles les referment avec claquements avant de disparaître dans les décors mouvant et de revenir encore plus féroces. J’étouffe, je sue, je sens que je vais m’évanouir et, dans un dernier effort de survie, je décide d’agir, de frapper des bras, de battre des pieds, de bondir, de courir.
Enfin je sors de mon lit, tout en sueur, avec le cœur qui bat à la rupture.
Sylvie, enfin
Depuis qu’Annie m’a parlé du secret de Sylvie, je n’ai plus qu’une idée en tête, prouver scientifiquement la véracité de l’hypothèse qu’elle avait soutenue et qui semble, avec les temps qui courent, des plus invraisemblables (Cela dit, en termes d’épistémologie moderne, l’hypothèse est falsifiable, c’est-à-dire qu’il est possible de vérifier qu’elle n’est pas vraie, il suffit pour cela de rentrer dans Sylvie sans trouver d’obstacle, et c’est en ce sens que l’hypothèse est bien scientifique, selon Popper bien évidemment). En plus cela me ...
... permettrait de déflorer une vierge, aussi moche soit-elle, car malheureusement je n’ai jamais eu droit à cet honneur. Ce soir semble être l’occasion à ne pas rater, car Claude est en déplacement, Annie vient de quitter le bureau pour aller à son cours d’aérobic et dans tout le grand couloir du trente-cinquième étage de la tour sombre dans laquelle nous travaillons tous, il ne reste plus que Sylvie et moi. Je viens de le vérifier tout de suite en allant pisser au bout du couloir et en revenant, plus aucune autre personne ne s’abrite dans son bureau derrière les parois en verre fumé. Reste à aborder Sylvie. Mais, surprise, une demi-heure plus tard, c’est bien elle qui tend la tête dans mon bureau.
— Salut, me dit-elle, t’es encore là ?
Dans d’autres conditions je lui aurais simplement répondu :
— Non Sylvie, tu vois bien que je ne suis plus là !, mais ce soir c’est particulier, j’ai une franche envie de voir ce qu’il en est de son cas.
— Oh, Sylvie ! j’ai énormément de boulot.
— Moi aussi, tu vois, ça ne se termine jamais ! dit-elle en entrant.
— Oui, oui, c’est notre destin… et pour des misères, dis-je en la scrutant de haut en bas, puis de bas en haut, mais assieds-toi, lui dis-je en désignant le siège vide d’Annie.
Elle porte un corsage de soie blanc et une jupe en cuir noir, et des talons noirs mi-hauts. C’est une grande fille, très mince, avec de fortes hanches, et très fortement maquillée. Elle me fait penser à Cameron Diaz, version brun yeux châtains, et grosses ...