1. Escapade à Dinard


    Datte: 06/08/2019, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... et sur le client qui nous concernait jusqu’à Chartres. Puis entre Chartres et Le Mans, nous nous sommes raconté un peu nos vies (professionnelles).
    
    Séverine Lombard était à Londres au Cabinet AJ&J (Andersson, Jones et Jones) depuis une dizaine d’année maintenant. Elle s’y plaisait bien. Londres est une ville facile à vivre, et ça je veux bien le croire.
    
    - Je n’ai pas de chambre d’hôtel, je pense qu’en pleine semaine, début octobre, ça devrait le faire. Entre Dinard et Saint Malo, je devrais pouvoir trouver ça, dis-je
    
    - J’ai pris la liberté de retenir dans une auberge sur les bords de la Rance. C’est à une vingtaine de kilomètres de Dinard, mais la vue est magnifique des chambres. C’est très bucolique ! Très agréable !
    
    - Pourquoi pas !
    
    - Ce soir, on pourra se faire un resto de fruits de mer à Cancale, me proposa-t-elle
    
    - Alors là, oui, vous me prenez par les sentiments Séverine, j’adore les huitres de Cancale. Pour moi, c’est les meilleures.
    
    - Vendu alors, mais avec un blanc de Loire.
    
    - Vendu ! S’ils ont du Sancerre, ou du Pouilly, je suis pour !
    
    La circulation était toujours fluide et nous avancions bien. Les sujets de conversation se succédaient et le temps passait assez vite. Nous nous sommes arrêtées pour boire un café (et satisfaire un besoin naturel), dans une station-service vers Vitré.
    
    En repartant, alors que Séverine avait jusqu’à présent une conduite un peu nerveuse, lâchant les chevaux de sa Triumph sur la file de gauche, là elle se mit ...
    ... à rouler beaucoup plus tranquillement en restant sur la file de droite.
    
    Pour doubler un poids lourd, elle rétrograda. Sa main au passage effleura ma cuisse. Bon, l’habitacle de la Triumph était exigu et ma jambe était près du levier de vitesse, et après tout, ce frôlement n’avait rien de désagréable. J’aurais été hypocrite de prétendre le contraire. Si une femme me frôle la cuisse, je ne vais rien dire, d’autant plus que là c’était à priori involontaire !
    
    Quelques kilomètres plus loin, re-camion, re-retrogradage (pas sure que ce mot existe, retrogradage !) et cette fois, je l’ai bien vu, le petit doigt s’est écarté du reste de la main et a remonté le long de ma cuisse. On en était plus au frôlement et s’était la deuxième fois en quelques minutes.
    
    Je restais sur mes gardes. Deux fois de suite et la deuxième plus franchement ! Y avait-il anguille sous roche ? Séverine avait-elle une idée derrière la tête ?
    
    Quand elle a repassé sa vitesse, sa main cette fois s’est posée sur ma cuisse et y est restée.
    
    Vous me connaissez un peu maintenant, je ne suis pas du genre à m’offusquer pour si peu, ni même à repousser la main. Je tourne la tête vers Séverine. Elle garde le regard fixé droit devant elle sur la route. Prudente malgré tout ! Plutôt bien.
    
    Et hop, je sens sa main passer sous ma jupe et remonter :
    
    - Ah oui, carrément, lui dis-je
    
    - Carrément oui !, me répondit-elle. Ça te gêne ?
    
    - Pas vraiment, non …
    
    Je notais toutefois le passage au tutoiement, qui ...
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