1. Romance


    Datte: 04/08/2019, Catégories: fh, jeunes, uniforme, piscine, cinéma, collection, amour, jalousie, revede, noculotte, init, mélo, consoler, prememois, Auteur: Veilleur, Source: Revebebe

    ... peux pas rester devant une machine sans jouer.
    
    Laure n’a pas reconnu la voix de sa sœur. Dans son dos monte la petite bête qui monte, qui monte et la machine vorace avale ses jetons comme pour la livrer plus vite à ses prochaines activités. Le fameux Raymond m’a vu les observer. Il me fait un clin d’œil, et par défi ou pour montrer son talent de tombeur, le regard tourné vers moi, il lâche le sein emprisonné, laisse descendre sa main, palpe le ventre, descend encore. Il a l’air de me dire :
    
    — Tu vois comme il faut faire. Prends une leçon.
    
    Il enveloppe entièrement le corps de cette fille qui peste parce que la machine épuise sa réserve de pièces. Les doigts ont atteint le bas de la jupe. Je suis ébahi, elle laisse faire sans protester et même d’un mouvement instinctif, elle déplace son pied droit qui vient heurter mon pied. Sans détourner les yeux de son appareil, elle grogne un « pardon ». Elle lui a ouvert la voie, la main plonge. Raymond me regarde tout sourire et je devine que ses doigts ont atteint leur but. Il secoue la tête, s’accorde un satisfecit. Il ferme les yeux pour régler l’agitation de ses doigts sur la vulve. Les effets sont immédiats. Laure se met à trembler, son clitoris frotté avec vivacité lui transmet des ondes irrésistibles. Ses yeux se ferment, recueillis sur les sensations déchirantes, sa bouche s’ouvre sur un souffle court, sa main droite perd la pièce qu’elle voulait introduire dans le bandit manchot. Raymond sort sa main, suce son majeur ...
    ... avec des airs de gourmet et repart sous la jupe en riant. Derrière lui, un gaillard demande s’il aura bientôt fini. Le type, cynique, souffle à l’oreille de Laure, assez fort pour que je l’entende :
    
    — T’as oublié ta petite culotte dans l’auto. Tu aimes mon doigt ?
    
    Elle gémit une sorte de oui. Aurélie tire sur ma manche, furieuse, secoue mon bras, pose ma main sur le bras unique de la machine.
    
    — Il faut jouer ou céder la place.
    
    Elle appuie sur mon bras. Les rouleaux tournent. Il faut attendre. Les yeux de Laure me fixent, vides, presque révulsés, en pleine pâmoison, elle me voit mais ne me reconnaît pas. Son visage rouge, la sueur sur le front trahissent l’excès de plaisir qui la dévaste.
    
    Tout à coup ma machine vibre, lance des éclairs de lumières multicolores, sonne l’alerte et j’entends avec stupéfaction un bruit d’avalanche. Le bourdonnement de la salle s‘arrête. Au silence succèdent des applaudissements, un attroupement se forme, je me demande ce qui se passe. Aurélie est pendue à mon cou et crie :
    
    — Tu as gagné. Le jackpot, du premier coup. Tu as gagné. Je t’ai porté bonheur.
    
    Aurélie m’embrasse sur les joues, lève les bras, trépigne sur place, jette ses bras autour de mon cou. Dans mon dos, j’entends une voix d’homme :
    
    — Une veine de cocu !
    
    Je me tourne, c’est le type de Laure. Elle me voit, sort de ses brumes, me reconnaît, change de couleur, les seins toujours prisonniers des deux mains remontées sur sa blouse.
    
    — Oui, c’est bien ça, une veine ...