Samia et Nadia - Histoires de Sexe

Samia et Nadia

... tour en Normandie, nous pourrons voir le mont Saint-Michel et, s’il fait beau, on pourra descendre jusqu’à Saint-Malo en Bretagne.
— Bon, dépêchons-nous alors.
— Attention aux radars, lui dit Sylvie.
— Je connais leurs positions ! Je ne me suis fais avoir qu’une seule fois.
— Il y en a qui sont mobiles, maintenant.
— Pas sur cette autoroute, on peut encore foncer ici.

En arrivant à la maison, il fait nuit. Nous avons été voir le coucher de soleil sur des grandes falaises survolées de goélands, puis nous avons été dans un supermarché où les filles ont acheté deux poulets rôtis, des salades coupées, du fromage et du pain, tandis que Vincent allait prendre quatre bouteilles de vin rouge et un grand pack de bières. Nous mangeons tout avant de nous mettre dans le grand salon, autour de la cheminée pleine de bois mais sans feu. Tout le monde a bu du vin, ils m’en ont même donné malgré les protestations de Samia. Je n’ai pas trop aimé.

— Mes parents ont acheté cette maison il y a trente ans, elle ne coûtait rien à l’époque, dit Vincent en prenant une bière.
— Elle est vraiment charmante, lui dit Sylvie en allumant une cigarette.
— Vous verrez demain, il y a une mare plus loin avec des oies et des canards, puis il y a des vaches tout autour, je connais un petit gîte dans une ferme dans lequel nous pourrons prendre le petit déjeuner, il y a des chevaux, des chiens, des chèvres, pleins de volailles, en plus des vaches, bien évidemment.
— Je veux bien, oui, dit Samia, en ...

... plus ce sera ravissant pour Zozou.

Sylvie s’excuse pour aller dormir. En partant, elle passe devant moi et me montre ses grandes cuisses qui brillent en dessous de sa petite jupe. Je la suis du regard alors qu’elle monte l’escalier en hélice pour aller à l’étage, il me semble même que j’ai pu apercevoir un bout de sa culotte. Les autres restent longtemps à discuter, alors que j’observe Nadia du coin de l’œil et elle me rend malicieusement mon regard. Vincent, qui s’était collé à Samia depuis l’excursion, lui dit en lui tendant son verre :

— Cela te plairait de vivre dans une campagne comme celle-ci ?
— Tu sais, toute mon enfance j’ai vécu dans une oasis, cela ne me change pas beaucoup.
— Sauf le temps ! Ici, c’est gris toute l’année, ou presque !
— Ah, oui, j’ai pas pensé à ça !
— Moi j’irais bien vivre dans une oasis, dit Vincent.
— Ce n’est pas génial non plus, l’été, quand il fait 45 à l’ombre.
— Ah bon, je vais y réfléchir avant alors. Mais bon, si c’est pour aller avec toi, Samia, je le ferais sans hésiter.
— C’est gentil, lui dit Samia un peu perturbée.
— Et avec moi ? lui dit Nadia.
— Euuh, je réfléchirais !
— Salaud, lui dit-elle en souriant. Bon, on va vous laisser alors.

Nadia se lève en me donnant la main. Nous montons à l’étage, ma chambre est la première, celle d’après c’est pour les filles. Je rentre en laissant la porte fermée. Je mets mon pyjama, je vais pisser dans les toilettes à côté, puis je reviens me coucher. Le lit est douillet, il ...