1. Samia et Nadia


    Datte: 03/08/2019, Catégories: fh, ffh, jeunes, copains, neuneu, intermast, Oral pénétratio, portrait, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    Les fureurs de Zozou l’idiot
    
    5 – Samia et Nadia
    
    J’ouvre les yeux et je prends conscience que je me suis réveillé. Ma vessie me fait mal, je déverse un long jet chaud dans la cuvette des toilettes puis je n’oublie pas d’actionner la chasse, car sinon papa sera furieux. En entrant dans la cuisine, je trouve papa et maman attablés devant leur tasse, l’air coincé, sans se regarder. Quelque chose ne va pas ce matin. Je prends ma place, maman va me chauffer le lait au micro-ondes pendant que papa la suit d’un œil un brin énervé. Elle reste à observer l’appareil bruisser, puis tinter. Lorsqu’elle revient avec mon bol, il lui dit :
    
    — Je ne comprends pas pourquoi tu en fais toute une histoire !
    — Parce que ce n’est pas un hôtel ici, je te l’ai déjà dit plusieurs fois ! J’ai un petit enfant et un grand fils malade, cela me suffit !
    — Oui, mais figure-toi que je n’ai pas pu lui dire non, c’est la fille de ma sœur !
    — Bon, ok pour elle, mais sa copine, non ! répond ma mère toujours aussi irritée.
    — Pas possible, j’ai donné ma parole !
    — T’aurais dû m’en parler avant.
    — C’est ça, j’aurais dû lui dire « attend ma nièce, je vais consulter Madame avant ! », tu veux que je passe pour un guignol ! Qu’est-ce que tu veux d’autre ?
    — Chez nous, on se consulte avant, sur ce genre de trucs !
    — Eh ben, chez nous non, que cela te plaise ou non, madame !
    
    Ils se taisent pendant quelques minutes, maman observe sa tasse en ayant l’air de réfléchir profondément, papa la fixe des ...
    ... yeux.
    
    — Elles arrivent quand ? lui dit-elle enfin.
    — Cet après-midi. Je passe les prendre à Orly.
    — Tu passes les prendre en plus ! Comme si t’avais pas assez de boulot !
    — Oui, c’est un devoir familial. Je ne peux pas faire autrement, lui dit papa en se levant.
    
    La voiture de papa démarre. Maman habille mon petit frère lorsqu’on sonne à la porte. C’est Charlotte, la femme de ménage(Voir le premier récit de Zozou, n°14468). Maman me fait un bisou et sort avec mon petit frère, Charlotte a mis sa blouse blanche avant de monter à l’étage.
    
    Je me mets sur le canapé du salon. Mon œil erre sur le mur d’en face et sur le grand buffet qui l’occupe presqu’en entier. Dedans, un service de verres en cristal, des coupes et des flûtes, et des carafes aux bords argentés. À droite, il y a un tableau : un homme qui joue de la flûte dans l’ombre d’un palmier. Assis sur le sol, les jambes croisées, il porte un turban blanc enroulé sur la tête et un bouquet de jasmin apparaît au-dessus de son oreille. Plus loin encore, un tapis berbère avec des milliers de couleurs, retenu par des anneaux en bois sur des crochets dorés qui sortent du mur. Vient alors la fenêtre, recouverte d’un léger voilage tandis que les pans du rideau en velours sont tirés sur les côtés, ceinturés au milieu par un cordon couleur de bronze. Je fixe le ciel légèrement couvert, le soleil apparaît par moments, je commence à m’assoupir.
    
    — Alors, mon petit Zozou, me dit Charlotte qui vient de se dresser devant moi, t’as ...
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