1. La dame et le troll


    Datte: 03/08/2019, Catégories: fh, grossexe, grosseins, bizarre, intermast, Oral pénétratio, conte, fantastiqu, merveilleu, fantastiq, contes, merveille, Auteur: Morodar, Source: Revebebe

    ... plus imposants du lot. C’est pour ça que je l’ai pris. Une paire de bras forts me sera utile dans ma tour.
    — Mais… va-t-il comprendre tes ordres ? demanda la noble.
    — Je parle votre langue, dame, répondit le troll, d’une voix assourdissante. Je me nomme Arûnzir, du clan Double-Dagues.
    — Tu ne dois parler que si je t’y autorise ! s’écria Chelnos, offensé.
    — Inutile de t’emporter mon ami, lui lança Clara. Je préfère qu’il s’exprime. Mieux vaut ça qu’un mur de silence. Faire la conversation à un serviteur muet devient vite ennuyeux.
    — J’ai mes collègues, le duc et mon corbeau si j’ai envie de tailler une bavette. D’ailleurs, je vais devoir vous laissez, ma Dame. Je dois avoir une montagne de parchemins de correspondance sur mon pupitre. Je vous reverrai demain, si possible. Viens, esclave.
    
    Le troll emboîta le pas à son maître sans rechigner. Pourtant, son regard s’attarda un moment sur la jeune Clara. Elle le regarda partir avec l’esprit un rien troublé. Alors qu’elle contemplait son dos large et musclé s’éloigner, une idée saugrenue mais amusante germa dans son esprit. Un sourire espiègle étira subitement ses lèvres et elle se hâta vers la bibliothèque, pour y chercher des livres sur les trolls.
    
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    Clara adorait dîner au crépuscule, avec son père, dans l’intimité des appartements ducaux. Le repas était assez copieux, composé de poulet rôti, de jambon froid et de sauces succulentes. Ils avaient un peu de vin coupé d’eau pour faire descendre le ...
    ... tout. Tout en savourant leur repas, ils bavardèrent, rattrapant leurs nombreux mois de retard. Mais Clara remarqua bien vite que son père rechignait à lui parler de leur campagne. Apparemment, cela avait d’avantage été un génocide de masse et un pillage de grande envergure. Au dessert, il finit cependant par céder et lui raconter comment la guerre c’était déroulée.
    
    — En fait ma fille, le roi semblait plus intéressé par les richesses. Les rivières qui coulent en Badarih depuis les Épines du Dragon regorgent d’or. Les trolls parviennent facilement à travailler ce métal mou. Ils ont tous un grand nombre de parures, d’instruments et de statuettes fait dans ce métal si rare en Éredris. Et tu connais bien la fascination du roi Vernel pour cette matière.
    — Elle l’obsède, tu veux dire. C’est un métal sacré, lié à l’éclat du soleil. Il semble croire qu’en avoir beaucoup autour de lui le rend plus pur et noble, je suppose.
    — Mais ce n’est pas sa pire lubie, renchérit le duc. Vernel voit les humains comme parfaits. Les elfes sont tolérables à ses yeux, mais des êtres comme les trolls sont une abomination pour lui. Voler leur or et les réduire en esclavage ne lui pose donc pas le moindre problème de conscience.
    — Apparemment, cela ne te dérange pas non plus, répliqua Clara, d’un ton critique. Pourtant tu m’as toujours semblé détester l’esclavage, père. Il n’y a presque aucun esclave au château.
    — C’est vrai. Mais les trolls sont tellement… différents. Et puis, je suis lié à mon roi ...
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