La dame et le troll
Datte: 03/08/2019,
Catégories:
fh,
grossexe,
grosseins,
bizarre,
intermast,
Oral
pénétratio,
conte,
fantastiqu,
merveilleu,
fantastiq,
contes,
merveille,
Auteur: Morodar, Source: Revebebe
... chemin pour laisser ses troupes passer, scrutant la masse de gens à la recherche de la chevelure auburn de sa fille. Il la vit alors fendre la foule, sa longue cape émeraude voletant derrière elle. Elle portait le pendentif de saphir de sa mère qu’il reconnaîtrait entre mille. Il sauta de sa selle et saisit sa fille dans ses bras puissants, la serrant avec joie contre son torse en armure.
— Oh ma fille, comme cela est bon de pouvoir de nouveau te prendre dans mes bras ! Par le Seigneur et la Dame, ton absence durant tous ces mois a été une torture.
— C’est un soulagement partagé, père. Je craignais que vous ne soyez pas là à temps pour mon anniversaire.
— Je t’avais promis d’être là. Tu sais que je respecte toujours mes promesses. Et j’ai quelques cadeaux pour toi.
— Vraiment ? Quoi ? demanda la dame, impatiente.
— Hé hé, tu verras cela ce soir, après le dîner. D’abord, je dois m’assurer que mes soldats reçoivent leur solde et leur permission. Ils les ont tous méritées. Et je dois envoyer leur part du butin aux familles des absents…
— Je comprends. Va, père. Mais reviens vite me trouver. Je bous d’envie de t’entendre me conter tes victoires.
Le duc tint un instant sa fille à bout de bras, la contemplant des pieds à la tête. Clara fut étonnée de voir de la nostalgie briller dans ses yeux.
— Ta mère disait la même chose chaque fois que je revenais d’une bataille. Plus tu grandis et plus tu lui ressembles. Bon sang, voilà que je deviens sentimental ! Je me fais ...
... trop vieux pour tout ça. Bon, je te laisse. Mes troupes et les esclaves m’attendent.
— Des esclaves ? répéta la noble, interloquée. Tu n’en as jamais achetés avant…
— Le roi me les a offerts. Tu le connais, je ne pouvais pas refuser sans l’offusquer. Ils seront sûrement très utiles. Un troll fait un excellent travailleur pour les mines ou les usines. Je les ai laissés au village, dans un enclos. Je vais les mettre en vente dès demain. Les dirigeants de la guilde du charbon vont se les arracher.
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Arûnzir avançait péniblement le long du chemin poussiéreux. Les lourdes chaînes d’acier qui entravaient ses poignets et ses chevilles nuisaient terriblement à sa progression. Malgré l’épuisement, le vétéran troll releva la tête et regarda avec haine les murs de pierre de la forteresse humaine. Il allait bientôt franchir l’arche de ce lieu étrange et contre-nature. Il ne parvenait pas à comprendre comment les Peaux-Pâles parvenaient à vivre autant dans un si petit espace, sans faune ou flore autour d’eux.
Ce peuple violent aux mœurs barbares avait réussi à briser son corps, mais pas sa volonté. Il jouait le vaincu depuis sa capture humiliante, mais entendait bien trouver un moyen de regagner sa liberté et ses terres. Il n’avait plus ses armes et ses berserkers. Son chaman avait été abattu d’une flèche dans le dos. Mais il lui restait sa force et surtout, son esprit. Il devait parvenir à comprendre ce peuple insensé pour trouver une faiblesse à exploiter. Le ...