1. La lutte des classes (1)


    Datte: 02/08/2019, Catégories: Trash, Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... petits-enfants venaient le voir pour les vacances, mais ce n’était plus comme avant.
    
    — Hé Flo.
    
    C’est Victor qui coupe court à mes divagations. Je le reconnais à peine. Où sont ses boutons ? Alors, il lui en reste un ou deux sur le nez, mais tout est parti ! Et qu’est-ce cette grande perche ? Il fait une bonne tête de plus que moi !
    
    — Vic, c’est pour ça que t’as pas voulu qu’on s’échange des photos dernièrement ?
    
    — Oui, surprise !
    
    — T’es beau comme ça.
    
    Je rougis instantanément. Alors que je le considère comme mon frère sur bien des choses, là, d’un coup, je le vois comme un garçon qui me plaît. Il sourit et rougit aussi.
    
    — T’es belle aussi. Et puis, toi aussi, tu me fais une surprise.
    
    — Laquelle ?
    
    — Ca, me dit-il en pointant mes nichons.
    
    Il s’est laissé aller et paraît gêné de sa remarque. Mais moi, j’aime bien qu’on le remarque. J’en suis toute fière. Et puis, si j’ai mis un débardeur qui me fait un joli décolleté, c’est aussi pour qu’on me fasse des compliments.
    
    — Oh ! C’est vrai, tu les aimes ? Je deviens une vraie femme, tu sais.
    
    — Je vois, je vois. Plein de choses ont bien poussé chez nous.
    
    Je ne vois pas de quoi il parle quand soudain, je comprends qu’il parle de son zizi. Alors, je pense que je ne devrais plus parler de zizi, mais de bite maintenant. J’essaye de voir en bas, mais je ne peux pas me faire une idée. Nos parents nous appellent, on va manger rapidement pour commencer le tri et le ménage. Avec Victor, on aide un peu ...
    ... les parents, mais c’est surtout du soutien moral. Finalement, tonton nous dit d’aller faire un tour dans le grenier pour voir si ce n’est pas trop le bazar et commencer à ranger un peu.
    
    On monte par l’escalier étroit, Victor me laisse passer devant. Je comprends vite qu’il le fait pour me mater les fesses. Il faut dire que le minishort que j’ai choisi ce matin doit lui en mettre plein la vue. Quand on est en haut, je le regarde, et je vois qu’il a une bosse dans son short. Je suis contente, mais il ne me regarde pas dans les yeux. Il me regarde les seins ! Je baisse la tête et je vois que mes tétons sont visibles. Normal, j’ai mis un soutif fin et léger. Cela m’a fait de l’effet de tortiller mon cul devant ses yeux, encore plus de voir que je lui fais quelque chose ! D’ailleurs, la bosse a augmenté dans son short.
    
    — Quel bordel ! s’exclame-t-il.
    
    — Et quelle poussière !
    
    Je toussote, et Vic aussi. On fouille, on regarde, mais on ne fait pas grand-chose. On a plutôt l’impression d’avoir été mis là pour ne gêner personne. Je retrouve quelques vieilles poupées, des jeux. Tout cela nous fait remonter des souvenirs. Et puis, Vic trouve une boîte sans poussière, la seule de toute l’étagère. Dessus, c’est marqué "Eté 64". Victor l’ouvre, dedans il y a un béret de scout de fille, une bandoulière en cuir, un foulard rouge et un carnet. On sort tout comme si c’était un trésor. Mais je suis maladroite, une photo qui était dans le carnet glisse au sol.
    
    — C’est quoi ? C’est ...
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