1. Eloïse, ma belle-mère octogénaire 1


    Datte: 23/08/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Yan Loutort, Source: Hds

    Éloïse***Ma belle-mère s’était installée depuis quelque temps à proximité de sa fille.
    
    Habitant la région parisienne, loin de toute sa famille, elle venait d’avoir quatre-vingts ans et voulait se rapprocher. Son pavillon de banlieue était devenu trop grand et elle avait envie de se retrouver dans un appartement.
    
    Même si ma femme n’était pas enchantée de l’avoir trop près d’elle, car elle pourrait se révéler envahissante. L’affaire avait été rondement menée et elle avait aménagé dans l’appartement tout neuf d’une résidence en plein cœur du quartier commerçant de notre ville.
    
    Finalement, ni trop loin, ni trop près, les premiers mois ont permis de se rendre compte que la proximité n’avait pas provoqué l’envahissement. Chacun restant chez soi. Quelques fêtes regroupent la famille, mais sans plus. Bien sûr, on avait des contacts, en bon voisinage, mais sans interférence dans la vie des uns et des autres. Tout se passait pour le mieux.
    
    Un jour, j'ai rencontré Éloïse, c’est le prénom de ma belle-mère, au supermarché du coin. Je suis surpris quand elle m’apparaît nerveuse, ce qui m’étonne d’elle qui est plutôt une femme sûre d’elle.
    
    « Vous allez-bien ?
    
    O… Oui et vous ! Vous ne travaillez pas aujourd’hui ?
    
    J’ai pris une RTT. Je vais chercher un colis pour faire une surprise à votre fille. Surtout ne lui dites rien avant ce soir !
    
    Ah ! Euh… D’accord…Mais, vous êtes sûre que ça va ?
    
    O… Oui ! Pourquoi me dites-vous ça ?
    
    Il me semblait que… mais non. A ...
    ... bientôt ! Je dois y aller !
    
    Oui, à bientôt ! »
    
    Je termine rapidement mes courses et au moment où je passe en caisse, je l’aperçois dans le magasin en compagnie d’un jeune homme. Je n’y prête pas plus d’attention sur le moment.
    
    Un peu plus tard, alors qu’en voiture je retourne à la maison avec mon colis - Un fauteuil télé massant et chauffant que je dois monter et installer – j’aperçois ma belle-mère. Elle donne le bras au jeune homme du supermarché qui tire le caddie à provisions. Rien de bien curieux, si ce n’est que ma belle mère lui sourit, ce qui lui arrive rarement, et alors que je suis arrêté au feu rouge, elle lui prend la main en le regardant tendrement.
    
    Je suis abasourdi ! Ce n’est pas possible ! Cet homme a tout juste la trentaine, ma belle-mère est octogénaire. Non, je rêve ! J’hallucine ! Un coup de klaxon derrière moi, me sort de ma contemplation. Je redémarre, la tête embrumée par la vision de ce couple étrange.
    
    Mû par une curiosité malsaine, je fais le tour du pâté de maison et me poste aux aguets pour surveiller l’entrée de son immeuble. J’ai laissé ma voiture repérable, un peu plus loin et fais semblant de lire dans un angle de rue qui me permet de voir sans être vu.
    
    Éloïse et son accompagnateur ne tardent pas à apparaître. C’est lui qui tape le code d’accès à l’immeuble, au moment de passer la porte, il laisse passer Eloïse devant et pose sa main sur le haut d’une fesse sans qu’elle ne réagisse !
    
    Sans trop savoir pourquoi, je reste un moment à ...
«1234...11»