1. Les balbutiements de l'amour


    Datte: 21/08/2025, Catégories: Première fois Auteur: Malong, Source: Hds

    J'ai bientôt 60 ans et je bande encore. Et si je bande encore c'est parce que le sexe m'intéresse aussi. Je ne bande pas plus que la moyenne de mes contemporains. j'ai seulement la chance de n'avoir aucun problème de ce côté-là. C'est énorme.
    
    Les stimulus pour arriver à cette réaction physique sont divers. Alors je gonfle. J'ai la trique. Je ne fais pas allusion juste à la gaule du matin avec laquelle j'entraîne parfois la couette au saut du lit et qui découvre ma compagne. Non, je bande dur.
    
    Un des stimulus qui entraîne cette réaction physique, c'est la vision du sacro-saint clitoris de ces dames et par dérivé de la masturbation féminine. Leurs plaisirs me fascinent. Je l'explique logiquement. Ma sexualité s'est construite, entre autres, sur une fondation d'excitations faits de plusieurs expériences lors de mon adolescence et j'en ai en mémoire.
    
    L'été 1975, j'avais 13 ans. Je suis parti en stage de voile pendant une semaine au lac du Der. C'était un camp d'ados. Le lac du Der-Chantecoq près de Troie est une superbe étendue d'eau avec une immense plage de sable où régnait une vraie atmosphère de vacances de bord de mer. Presque balnéaire.
    
    En pratique, il y avait deux groupes d'ados chapeautés par des 'monos' plutôt sympathiques.
    
    Il y avait le groupe des 13 à 17 ans et les 10 -13 ans dont je faisais partie. Tout ce joli monde dormait dans plusieurs tentes de type marabout kakis installer pour l'occasion dans un camping.
    
    Nous partagions les repas. Je me ...
    ... souviens que l'organisation de la vie commune prenait du temps. La bouffe, la vaisselle, etc. Mais bon c'était contraignant et puis au final c'était plutôt bien dans l'ensemble. Tout le monde mettait la main à la pâte sans trop rechigner.
    
    Les activités quant à elle étaient distinctement organisées par groupes. L'apprentissage de la voile était à la base assez simple et quelques heures sur le bord nous avait permis d'appréhender le béa ba de la navigation et de réaliser des aller-retours devant le club. Nous avions appris également à dessaler et remettre l'embarcation à flot. La grande difficulté était de sortir la voile de l'eau.
    
    Pour moi, c'était une vraie émancipation. Les colonies des vacances d'étés précédentes m'avaient déjà bien formatées, aussi la vie loin de mes parents ne me posait aucuns soucis, aucun manque. De ce fait, c'était une vraie période bonheur.
    
    Plusieurs jours c'étaient déjà écoulés et un de ces après midi ensoleillé de ce super mois de juillet nous quittions cette fois-ci le rivage chacun dans une petite embarcation. C'était des Optimistes. Des petits voiliers d'apprentissage aussi fuselés qu'une boîte d'allumettes, mais qui permettaient de vivre un semblant d'aventure.
    
    Une jolie grappe de voiles multicolore suivait le zodiaque conduit par un 'mono' et ceci en direction inconnue. L'autre côté du lac.
    
    Une bonne heure nous permis d'atteindre une rive sauvage. De loin lance semblait vaseuse et les côtés fortement envahie de roseaux. Il était prévu ...
«1234»