Vis-à-vis - Histoires de Sexe

Vis-à-vis

... regarder vers lui et vers moi dans une subtile manière, sans que sa bouche ne cesse son office profond.

— Hmm, ta queue est dure, mon beau… tu veux me la mettre ?
— Ahn, oui alors !
— Viens… viens me baiser comme ça, par-derrière.

Elle se place alors dans cette graphique posture qui n’appartient qu’à nous deux, posant ses mains sur le vitrage, son doux visage face au mien. Nous ne sommes plus que deux, l’autre n’est qu’un objet externe.

— Viens, articule-t-elle pour que je lise aussi sur ses lèvres, ses yeux dans les miens.

Demi-corps anonyme, l’homme se place derrière elle et s’y enfonce d’un coup.

— Whaaaa, t’es… trempée, ça rentre tout seul !
— AHHH ! C’est ta grosse bite qui m’a excitée… Ahh, oui, vas-y, baise-moi !

Elle ne me quitte pas des yeux, je la suis du regard. L’homme la pilonne plus fort, elle halète pour moi. Il l’invective, elle lui en redemande. C’est encore pour nous que le temps limité de l’inconnu va servir. Pour notre plaisir à nous deux, pour notre lien. Il met ce temps à profit et s’agrippe à ses hanches en la faisant cahoter vers la vitre de plus en plus vite. Elle n’aura aucun regard vers lui, juste pour moi.

— Ohh, je vais bientôt…
— Jouis dans ma bouche ! sur mon visage ! Partout !

Elle se tourne dos à moi pour laisser l’homme exulter sur elle sa semence.

Il va ensuite à la douche. Et tandis que je me cache de cette vue-là, dans l’autre et cette fenêtre magique elle me regarde encore, glissant un doigt sur sa joue ...

... souillée, laissant couler le plaisir de l’inconnu de ses lèvres sur son menton. Quand l’homme quitte l’appartement, je suis déjà en train de monter ses escaliers.

***

— Tu ne m’as jamais demandé d’arrêter mon… activité. Pourquoi ?
— Ça n’est pas à moi de t’imposer quoi que ce soit, dis-je en passant ma main sur son flanc, d’un sein à sa taille, puis sa hanche, sa cuisse… Je t’ai demandé si tu voulais vivre avec moi, et c’est maintenant le cas alors qu’est-ce qu’un vieux quadra comme moi pourrait vouloir de plus cliché qu’une jolie vingtenaire dans sa vie ?
— Tu ne m’as jamais demandé non plus pourquoi je faisais ce métier.
— Non en effet. Ton métier n’est pas toi. Et toi, je t’aime.
— Ça ne te fait rien que j’éprouve du plaisir avec certains ?
— Si, ça m’excite.
— Et c’est pour ça que j’en éprouve souvent. On est tordus non ?
— Je m’en fous si on l’est.

Elle se redresse et vient s’asseoir sur mes jambes. Elle prend mon sexe à demi dur dans sa main.

— Tu veux que je te fasse du bien… avant d’aller les rejoindre ?
— Non, après.
— Tu veux que je les laisse jouir sur moi ?
— Oui.
— Dans ma bouche ?
— Han han…
— Ils… m’ont réservée pour deux heures alors… Tu vas regarder tout ?
— Oui.
— Tu veux que je revienne sans me doucher ?
— Oui.

Le demi-dur a cédé la place à une raideur franche. Elle me sourit.

— Je t’aime aussi, tu sais ?
— Je sais.

Elle se penche vers mon oreille :

— Je vais les laisser me prendre par où ils voudront, et comme ils le ...