Vis-à-vis - Histoires de Sexe

Vis-à-vis

... me dit-elle simplement.
— J’aime te voir, lui réponds-je un peu connement.

Elle se mord la lèvre inférieure, et sans me lâcher m’entraîne vers le lit aux draps blancs.

— Tu… es différent, ajoute-t-elle en lâchant mon sexe et en s’allongeant sur le dos dans l’oreiller juste sous cette fameuse fenêtre.
— C’est-à-dire ? Parce que j’ai… vingt ans de plus que la plupart de tes amants ?

Elle ouvre délicieusement ses jambes et commence une lente masturbation. Crue et à la fois sensuelle, Marie me regarde, mais un peu dans le vague, et continue cette étrange discussion.

— Mes amants ? Ce ne sont pas mes amants. Tu es différent parce que c’est toi mon amant… je crois. Eux, ce sont mes clients.

Surpris, un peu secoué par cette révélation, je comprends alors tous le ou les scénarios qui se sont déroulés sous mes yeux.

— Tu n’avais pas compris que j’étais une escorte ? me demande-t-elle sans pour autant arrêter sa caresse. Je comprendrais que… tu partes, tu sais ?

Je m’assois sur le rebord du lit près d’elle.

— Pourquoi partirais-je ?
— Parce que je suis une pute.
— Pourquoi te montres-tu à moi dans tes fenêtres ? réponds-je en ignorant son insulte à elle-même.
— Parce que j’aime ton regard sur moi.
— Qu’est-ce qu’il a de spécial, mon regard ?
— Il est doux et puissant en même temps, il ne me juge pas. Enfin, jusqu’à ce que tu saches, mais… on dirait que même maintenant, ça… ne te dérange pas.
— Je ne sais pas. Il n’y a rien de différent au final. Qu’ils ...

... soient ceci ou cela ne change pas ce que tu es pour moi.
— Et que suis-je alors ?
— La plus belle vue que j’ai jamais contemplée.

Elle se redresse et vient m’embrasser. Un baiser profond, langoureux. Sa main sur ma joue, elle me regarde alors, son visage tout près du mien.

— Je… ne cherche pas un petit ami, tu sais ?

Je l’embrasse à mon tour.

— Ça tombe bien, dis-je, j’ai épuisé le concept de la relation du typevie à deux-crédit-labrador

Elle sourit, et je fonds.

— Et si je te dis que… j’ai un rendez-vous dans une heure ? me teste-t-elle alors.
— Eh bien, dans ce cas, il va falloir que je profite de toi très vite.

Elle se mord la lèvre inférieure, sourit encore, et m’embrasse de nouveau.

— J’avais raison, tu es différent.
— Tais-toi un peu, lui intimé-je alors.

Et sans plus en dire, j’ouvre délicatement ses jambes et jette ma bouche entre ses cuisses.

Je n’avais jamais dévoré de chatte si délicieuse… ni si poilue.

Mais visiblement, ses gémissements et ses contorsions m’ont semblé dire que je m’en sortais pas trop mal.

***

Elle me regarde allongée sur le côté, quelques petites étincelles flatteuses pour moi dans les yeux.

— Mais, et toi ? Tu n’as pas…

Je m’approche de son visage. Elle sent si bon : parfum légèrement vanillé se mêlant à une touche suave.

— Eh bien, je me suis dit qu’après ton rencard on… pourrait poursuivre ?
— Tu aimerais ça ?
— Oui.
— Tu vas me regarder ?
— Si tu le souhaites, lui fais-je avec un clin ...