1. Patricien sous le règne de César


    Datte: 19/08/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Divinmarkiz, Source: Hds

    ... cravache s’abattit plusieurs fois ; elle se leva lentement, tous ses membres ankylosés, le regard encore empli de fierté. Incapable de contenir sa rage, elle voulut toutes griffes dehors se précipiter sur Gallia mais ses jambes douloureuses l’arrêtèrent tandis que le bâton que Fatilla maniait la fit trébucher.
    
    -J’aurais préféré que tu travailles aujourd’hui mais puisque tu l’as voulu, tu vas encore passer une mauvaise journée.
    
    -Pose lui le carcan pour les latrines !
    
    Les deux mains et le cou emprisonnés, les chevilles entravées par une chaîne, Germa sortit, fut emmené dans le cabinet d’aisance des esclaves et enchainée au sol.
    
    -Tu seras moins fière ce soir.
    
    Dans la vaste cuisine ou les esclaves se nourrissaient, Gallia s’assit parmi elles ; respectée pour son sens de la justice, elles échangeaient cependant ce matin-là des regards craintifs. Il y avait longtemps qu’elles n’avaient vu leur maîtresse punir une esclave de cette façon.
    
    -Comme tous les matins vous irez aux latrines avant de commencer votre travail mais c’est Germa qui vous nettoiera. Fatilla veillera à ce que vous soyez propres.
    
    Un léger murmure parcourut la tablée et quelques rires fusèrent.
    
    Les latrines à l’époque romaine se trouvait dans une pièce aérée, le plancher de bois comportait une découpe au-dessus duquel les esclaves pouvaient faire leurs besoins ; dans celles-ci
    
    Il y avait quatre découpes, l’intimité ne faisait pas partie de la vie d’une esclave.
    
    Elles s’y rendirent, ...
    ... Fatilla la première qui après s’être libérée vint s’accroupir, fesses écartées sur le visage de la germaine qui tentait vainement d’échapper à cette humiliation. La cravache à la main elle frappa son entrejambe jusqu’à ce qu’elle sente la langue faire son office.
    
    -Maintenant allez-y !
    
    L’une après l’autre les sept femmes souillèrent cette bouche ; Fatilla prit un grand seau d’eau qu’elle versa sur le visage maculé avant de rejoindre sa maîtresse.
    
    -C’est fait maîtresse.
    
    -Très bien, allons voir si elle a compris la leçon !
    
    Les chaines détachées mais toujours maintenue dans son carcan, Germa avait perdu de son insolence mais tenta cette fois-ci de frapper Fatilla avec son carcan.
    
    -Je vais finir par croire que tu aimes souffrir ! Emmène-la dans son cachot et apporte les piments.
    
    Les chevilles déjà enchainées, à genoux, avant qu’elle place sa tête et se poignets dans le carcan, Gallia, préleva une noisette de la concoction qu’elle versa dans la bouche de Germa ; son visage devint écarlatee, toussant, haletant sous la brûlure, des larmes s’écoulaient de ses paupières.
    
    -Tu comprends ou je vais la mettre ! Il te suffira de crier Maitresse pour que tout s’arrête.
    
    Les yeux exorbités mais encore incapable de se plier, Germa hurlait.
    
    -Mets-lui un bâillon, je ne veux pas qu’on l’entende dans toute la villa.
    
    Le carcan refermé, Gallia étala les piments dans une culotte de peau lacée la plaça, noua les lacets et de ses doigts massa longuement l’entrejambe.
    
    Elle ...
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