Valentine - Histoires de Sexe

Valentine

... confiait-elle d’une manière si impudique, à un parfait inconnu ? Valentine n’avait jamais été aussi loin dans ce domaine, avec les deux hommes qu’elle avait cru aimer. Thomas lui avait gentiment souri et l’avait rassurée.

— Nous parlerons de tout ça demain. Ce que je peux te dire de suite, c’est que tu es une femme parfaitement équilibrée. Et demain, tu en seras convaincue.

Puis, Thomas avouait dans un rire qu’il rendait les armes. Valentine avait éprouvé une sorte de fierté étrange et avait souri. Épuisée par les vagues de plaisir qui l’avaient bousculée, elle s’était endormie comme une masse, non sans éprouver un sentiment de soulagement.

Val se contint pour ne pas se jeter sur le panier où attendaient des croissants dorés, et certainement croustillants. Thomas lui versa un café noir et fort dans un joli bol chamarré de rouges.

— J’aimerais te voir nue.

Val prit une moue amusée et avala sa bouchée de croissant.

— Tu m’as dévorée des yeux toute la nuit. C’est ce que tu as dit, non…
— Oui. Tu as aimé que je te regarde cette nuit ? J’aimerais aussi te regarder prendre ton petit déjeuner, nue.
— Oui, j’ai aimé. Je voyais ton désir dans tes yeux. Vraiment ? Ça t’exciterait tant que ça ?

À son tour, Thomas lui sourit.

— Terriblement. Mais qu’être nue devant moi t’excite toi, serait bien plus intéressant.

Val dénoua la ceinture de coton qui maintenait le peignoir qu’elle avait emprunté à Thomas et se débarrassa du vêtement. Il resta un long moment ...

... sans un mot et mordit dans son croissant.

— Tu aimes que je te regarde. Tes seins bandent, et je suis sûr que tu mouilles. En tout cas, ça ne tardera plus.

Valentine sentit ses joues s’enflammer, mais resta silencieuse.

— Est-ce que quelque chose t’a déplu cette nuit ? Je parle de nos petits jeux ?

Les joues brûlantes, la jeune femme répondit tout en hochant négativement la tête.

— Non… Tout m’a plu… J’ai tout aimé. Je pensais que tu l’avais remarqué.
— Cette fessée que tu refusais ?

Val poussa un long soupir et sourit avant de se cacher le visage de ses mains.

— Oh… Oui, la fessée aussi. J’ai joui et je n’ai rien compris. Oui, j’ai aimé. J’ai tout aimé. C’était la première fois que… Oh merde, ce n’est pas très délicat de parler de tout cela devant des croissants… J’ai aimé que tu me sodomises. J’ai aimé que tu jouisses dans ma bouche. Oui, ça aussi, Thomas… Je n’avais jamais fait toutes ces choses. J’ai tout aimé… Pourquoi avec toi et pas avec les autres ?

Tout n’était pas exact. Elle avait été fessée et avait apprécié. Mais pas comme ça ! Oh non ! Valentine n’avait pas envie de reparler de ce passé glauque. Elle était trop heureuse d’être là où elle était. Thomas se moqua gentiment de ses joues coquelicot et la regarda intensément.

— Je pense le savoir. Mais je te parlerai de ce que tu considères comme une sexualité catastrophique, et de ma petite théorie plus tard.

Thomas, ses yeux d’un bleu délavé plantés dans ceux de Valentine, prit un ...