Valentine
Datte: 14/08/2025,
Catégories:
humilié(e),
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... beaucoup à Valentine. Il était viril, visage régulier sans être beau, et bien proportionné de corps. Un peu plus petit qu’elle, il avait souri en se tenant à ses côtés. Thomas avait un excellent ami landais, berger de son état, qui lui prêterait ses échasses. Val avait souri. Elle appréciait les hommes qui assumaient les femmes plus grandes qu’eux. Cela démontrait qu’ils n’avaient pas de complexes sur leur physique. Quant au personnage, l’homme était charmant et plein d’humour. Il était également plus vieux qu’elle, même s’il ne portait pas vraiment ses quarante-cinq ans. Toute la soirée, il avait été agréable, plaisant et plein d’humour. Elle avait craqué très vite. Puis, sans qu’elle ne s’en rende compte, Thomas amenait la conversation sur un plan plus privé. Il s’était fait sérieux, et parlait de sa vie. Val l’écouta lui raconter des bouts de vie, et se laissa aller à se confier elle-même. Valentine avait envie de Thomas, et elle espérait que la nuit serait aussi agréable que leur première soirée. Cette fois, elle voulait garder un bon souvenir de cette rencontre.
À peine chez lui, Thomas parut se muer en un tout autre homme. Le ton même de sa voix semblait avoir changé. Il ne lui proposa rien. Ni un autre verre de vin, ni même un café. Ce fut sans gentillesse aucune, et presque vulgairement, qu’il lui dit qu’il avait envie d’elle. Ce fut sans la moindre douceur qu’il la colla au mur d’entrée de son couloir.
Valentine avait éprouvé une drôle d’impression quand ...
... elle s’était rendu compte que son intérêt pour cet homme s’était brutalement décuplé, une fois nue contre lui. Ils avaient fait l’amour une bonne partie de la nuit. Chaque position, chaque acte que Valentine refusait, amenait Thomas à la regarder en silence. Un regard intense. Puis, il récidivait dans une demande, ou dans un acte. Sans brutalité, il s’imposait. Thomas imposait ses envies. Et Valentine subissait ses désirs. À aucun instant, la jeune femme ne pensa à une violation de sa personne. Aucune sensation d’obligation ne la perturba. Rien de tout cela, simplement, elle cédait. À sa grande stupéfaction, elle acceptait tout, de ce que Thomas attendait d’elle. Le plus surprenant, restait qu’à chaque nouvelle demande, il lui demandait d’avouer qu’elle aimait se plier à sa volonté. Valentine obéissait et en jouissait chaque fois. Encore et encore, la jeune femme se laissait entraîner sur un chemin inconnu quand elle se perdit à tout accepter, puis à redemander du plaisir, allant jusqu’à crier qu’elle voulait qu’il la fasse jouir, elle sut qu’elle n’était plus elle-même.
C’est une sensation étrange qu’elle qualifia d’humiliation, et qui la dévasta, quand brusquement, comme si elle n’y pouvait rien, elle dévoila à Thomas sa vie intime. Timidement, tout d’abord, puis avec plus d’assurance, elle se débarrassa de ses angoisses.
— Tu y comprends quelque chose, toi ? Crois-tu que je pourrais devenir normale ?
Pourquoi accordait-elle sa confiance à cet homme ? Pourquoi se ...