Duchesse de Montrose
Datte: 14/08/2025,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
jeunes,
frousses,
rousseurs,
couple,
couplus,
vacances,
campagne,
jardin,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
ffontaine,
caresses,
Oral
fist,
pénétratio,
fsodo,
init,
historiqu,
rencontre,
Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe
... encore quelques semaines chez sa tante. Jeanne prit la résolution d’écrire à celle qui pouvait intercéder auprès de son père pour prolonger son séjour :
Chaque soir, Jeanne avait pris pour habitude de rendre visite à son amie Lyndsay par une porte permettant à leurs deux chambres de communiquer. Outre les petites médisances et moqueries de circonstance au sujet des personnes de leur entourage, leurs conversations tournaient essentiellement autour de l’art de séduire les hommes ou de savoir les garder. L’amie expérimentée ne manquait pas d’illustrer ses propos par de croustillantes anecdotes. Puis, les cours du soir se terminaient le plus souvent par un exercice pratique : les soupirs des deux amies se mettaient alors à converser dans le silence, petite musique de nuit donnée en sourdine dans le secret de l’alcôve. Frissonner, effleurer de caresses et de baisers, elles étaient devenues expertes d’un nouveau jeu ; essayer de faire jouir l’autre la première.
Après leurs petites récréations saphiques, elles se délassaient généralement l’une à côté de l’autre avant de regagner leurs chambres respectives. C’est à cette occasion que, sur l’oreiller, Jeanne se confia sur son envie d’indépendance. Elle ne voulait pas retourner vivre à Paris chez sa mère. Elle ne voulait plus de sa vie d’avant. Le mariage lui permettrait de s’émanciper de sa famille tout en la libérant d’une virginité pesante. Être comblée charnellement par un homme lui était de plus en plus pressant, elle était ...
... plus que disposée à rencontrer celui qui ferait d’elle sa femme.
Au cours de leurs nombreuses discussions nocturnes, son amie Lyndsay, en bonne entremetteuse, s’était résolue de lui faire rencontrer un joli parti. Et ce joli parti, elle l’avait trouvé : il s’appelait Andrew. Il était Duc, il était beau, il était riche. Il avait une fine moustache – Jeanne avait un faible pour les hommes qui avait une fine moustache. Sa mâchoire carrée, toujours rasée de frais, donnait à son visage un air martial élégamment adouci par une dense chevelure de boucles brunes. Dès son arrivée au domaine, il fit sensation. Les dames étaient aux petits soins avec lui et les hommes voulaient en faire leur ami. Il parlait admirablement bien français, presque sans accent. D’ailleurs, passionné de sport équestre, adroit joueur de polo, il ne manqua pas de susciter l’admiration de tous, lorsqu’il raconta avec un certain détachement, sa participation l’année dernière au tournoi du Cowdraay Park.
Andrew avait remarqué la jolie rousse. S’étant rapproché l’un de l’autre, il ne se passait pas un soir sans qu’après le dîner ils n’aillent tous deux discuter sous la tonnelle. Ce qu’ils se dirent ? Nul ne le sait. Observant du coin de l’œil le ballet des deux tourtereaux et ravie de voir que le charme opérait, Lyndsay décida qu’il était grand temps d’accélérer la demande en fiançailles du jeune homme. Pour cela, cette habituée des truchements mondains avait ses solutions.
Le lendemain après-midi, Jeanne ...