Le dominateur - Histoires de Sexe

Le dominateur

... espère seulement que ce ne sera pas un truc louche au fond d’une cave. Arrivée en bas, elle se rassure : c’est une salle de concert, et au programme : musique celtique. Blottie contre son mari, sur ces bancs spartiates, elle savoure cette heure et demie musicale.

Au sortir du concert, ils retournent main dans la main vers la voiture, mais arrivés à sa hauteur, Vincent indique à Ingrid qu’ils vont continuer un peu à pied, histoire d’aller dîner dans un petit restaurant à côté. Un pâté de maisons plus loin, une fois le coin de rue passée, ils se retrouvent devant une porte en bois travaillée. Vincent sonne, un portier vient ouvrir la jalousie.

— Oui ?
— Vincent et Ingrid, répond simplement Vincent.
— Un instant s’il vous plaît.

La trappe se referme. Ingrid regarde Vincent avec des yeux inquisiteurs, mais celui-ci reste de marbre. Un peu étrange pour un restaurant. Un bruit de déverrouillage et la porte s’ouvre.

— Entrez, je vous prie, vous êtes ici chez vous !

La porte donne sur un vestibule orné d’un vestiaire. Sur la droite, une belle porte capitonnée captive le regard. Le portier, un sacré gaillard à la carrure de rugbyman aide Ingrid à se débarrasser de son manteau, et tend la main pour prendre la veste de Vincent.

— Je vous invite à entrer d’abord dans le pub. Passez une bonne soirée.

Tout en disant ces mots, le portier ouvre la porte capitonnée devant eux. Ingrid a du mal à décrocher son regard des biceps du rugbyman. « Que je dois paraître légère ...

... dans des bras pareil » se met-elle à penser. « Ses bras sont plus gros que les cuisses de mon Vincent. On ne doit pas souvent lui chercher des noises ».

Dans le pub règne une atmosphère diffuse, lumière très jaune, un mélange cocooning et pub anglais. Il y a peu de monde, seulement deux couples sont visibles, et de toute façon, la pièce est très petite. L’agencement de la salle est un peu spécial. Contrairement à l’habitude, les sièges ne sont pas disposés autour des tables, mais pour chaque table, il y a un canapé deux places devant une table basse. Et les tablées, au nombre de cinq, sont toutes en vue l’une de l’autre, uniformément réparties dans la salle.

Vincent et Ingrid prennent place sur un des canapés, tandis que le barman vient à leur rencontre.

— Bonjour. Je peux vous suggérer un cocktail maison, à moins qu’autre chose vous fasse plaisir.
— Cocktail pour deux, très bonne idée, répond Vincent.

Manifestement, c’est lui le maître de la soirée.

— Ingrid ma chérie, commence Vincent à son oreille, je crois qu’il est grand temps que tu te débarrasses de ton string et que tu me le donnes.

Ingrid connaissant bien Vincent, elle commençait à trouver étrange que son string soit encore en place. Elle commence à se lever et à scruter les alentours pour trouver la direction des toilettes. Une fois repérés, alors qu’elle amorce le premier pas en leurs directions, Vincent lui attrape la main et d’une légère traction, lui signifie de se baisser pour lui tendre son ...