Le grand Remplacement
Datte: 02/08/2025,
Catégories:
ff,
hhh,
uniforme,
fdomine,
hsodo,
exercice,
portrait,
délire,
sf,
Humour
Auteur: Jimmychou, Source: Revebebe
... habituelles et fis de mon mieux pour valoriser les baies, les champignons et les herbes aromatiques que j’avais ramassées au cours de mon escapade.
Évidemment, j’éprouvai quelques difficultés à ne pas penser à l’inconnue croisée quelques heures plus tôt.
Par quel moyen avait-elle pu se retrouver seule, perdue en pleine forêt, aussi éloignée des troupes de l’Empire ?
En me posant cette question somme toute légitime, je me mis à transpirer à grosses gouttes. Et si cette femme blessée n’avait pas été seule ? Et si à proximité du lieu où je l’avais rencontrée, s’étaient trouvées des dizaines d’Amazones qui m’avaient laissé repartir afin de me suivre discrètement, espérant surprendre les occupants du camp. Peut-être étaient-elles, à cet instant précis, tapies autour de nos positions, prêtes à fondre sur nous dès que la plupart de mes camarades auraient rejoint les bras de Morphée.
Ces soupçons m’empêchèrent de trouver le sommeil et je finis par me lever au milieu de la nuit bien décidé à retourner à l’endroit où j’avais trouvé l’Amazone blessée.
Lorsque j’arrivai sur place, un calme étrange régnait. Je n’eus guère le loisir de goûter cette atmosphère reposante avant qu’une bande de furies se jette sur moi et que je perde connaissance sous une pluie de coups distribués sans discernement.
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Lorsque j’émergeai, j’étais nu et allongé sur le dos. Mon corps était recouvert d’un drap épais et des liens fixés à mes extrémités limitaient fortement mes ...
... mouvements et m’empêchaient de changer de position. J’étais de surcroît couvert de sueur en proie à une douleur intense qui me vrillait le cerveau.
Lorsque j’entrouvris les yeux, j’eus à peine le loisir d’apercevoir l’Amazone penchée sur moi. La lumière aveuglante me contraignit à baisser les paupières aussitôt.
Sans pouvoir prononcer un mot, je laissais l’Amazone m’embrasser tendrement.
Peu à peu, mes yeux s’adaptaient à l’éclairage de la pièce et je pus enfin reconnaître une à une les membres de l’assemblée réunie autour de moi.
Ma mère me fixait, le regard empli d’une tendresse attristée. De chaque côté du lit, je reconnus mes deux sœurs aînées. À droite se trouvait Karine, la plus jeune des deux. Elle était accompagnée de Sarah, sa compagne. Lou, ma cadette de trois ans, était seule, me fixant d’un air détaché comme si sa joie de vivre l’avait abandonnée à jamais.
En plus de ces femmes que je connaissais depuis toujours, je remarquai deux inconnues dont les tenues m’éclairèrent sur leur présence dans la pièce.
La plus jeune était sans aucun doute infirmière et la maturité évidente de la seconde me fit automatiquement penser à une doctoresse expérimentée.
Au-delà de l’expérience surréaliste que je venais de vivre, je n’arrivais pas à me souvenir des circonstances qui m’avaient amené à me retrouver dans cette chambre aseptisée, entouré des femmes de ma famille.
Je fus le premier à rompre le silence, mais le son de mes mots m’emplit d’effroi.
Qu’était ...