1. Le grand Remplacement


    Datte: 02/08/2025, Catégories: ff, hhh, uniforme, fdomine, hsodo, exercice, portrait, délire, sf, Humour Auteur: Jimmychou, Source: Revebebe

    ... l’ordinaire de la troupe.
    
    C’est à l’occasion d’une cueillette de champignons que je la croisai. Elle était la première femme qui se trouvait à une distance proche de moi depuis que j’avais fui mon lieu de résidence pour échapper aux furies déchaînées que le commandement des Amazones dépêchait pour le nettoyage préalable à la prise de contrôle d’un nouveau territoire.
    
    C’était une petite femme menue au visage craintif. Elle semblait complètement perdue au milieu de la vaste forêt que seul un passage théoriquement infranchissable permettait d’atteindre depuis l’Empire.
    
    Elle ne pouvait être arrivée là où elle se trouvait par hasard, et ma première pensée fut qu’il s’agissait d’une espionne chargée de localiser et de comptabiliser nos effectifs.
    
    Bien sûr, je n’étais pas un vrai soldat, juste un chef de cuisine, et je me voyais mal occire cette malheureuse, voire même la faire prisonnière, et si l’idée de la violer sur-le-champ traversa mon esprit, je savais pertinemment que mon corps en était incapable.
    
    La seule option qui me restait fut donc d’entrer en contact avec l’intruse.
    
    — Bonjour, mes compagnons m’appellent Mister Bean. Qui es-tu et que fais-tu sur notre territoire ?
    
    La femme me regarda les yeux exorbités comme si un animal savant venait de lui adresser la parole.
    
    Je remarquai alors la plaie profonde qui zébrait son torse et la sueur qui inondait son visage. L’étrangère était sans aucun doute sérieusement blessée et probablement dans l’incapacité ...
    ... de s’exprimer.
    
    Lorsque je fis mine de me diriger vers elle, elle tenta de s’enfuir, mais elle trébucha aussitôt et perdit connaissance après sa chute.
    
    Je m’approchai prudemment d’elle pour toucher son front. La femme, qu’à aucun moment je n’avais identifiée comme une Amazone, était extrêmement fiévreuse.
    
    J’estimai d’ailleurs que son espérance de vie ne lui laisserait vraisemblablement pas le loisir d’admirer le prochain lever de soleil.
    
    J’essuyai machinalement son front avec le torchon qui recouvrait les fruits de ma cueillette, déposés dans le grand panier d’osier que j’avais emporté avec moi comme à chaque fois que je me lançais dans une expédition de ce type.
    
    Je soulevai ensuite sa tête et pris ma gourde dont je portai le goulot à ses lèvres. Lorsque l’eau commença à s’écouler le long de ses joues, elle ouvrit les yeux puis la bouche pour absorber le liquide bienfaisant qui s’écoulait de l’orifice métallique.
    
    Ce n’est qu’après avoir descendu la moitié de ma gourde qu’elle prit conscience de ma présence et qu’elle se recroquevilla, en proie à une peur soudaine.
    
    — Ne t’inquiète pas, je n’ai nullement l’intention de te faire du mal, mais je ne peux rien faire non plus pour te sauver.
    
    Ayant dit cela, je nettoyai sa plaie avec un peu d’eau puis je déposai à ses côtés quelques-uns des fruits que j’avais ramassés. Enfin, je versai le contenu de ma gourde dans une pierre creuse avant de disparaître dans la forêt.
    
    À mon retour au camp, je repris mes tâches ...
«12...5678»