1. Une épouse si respectable


    Datte: 28/07/2025, Catégories: fh, ff, fhh, couplus, extracon, extraoffre, candaul, plage, boitenuit, danser, Oral préservati, pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Mireille Bernard, Source: Revebebe

    D’aussi loin que je me souvienne, le début de ma vie me semble d’une grande banalité qui ne mérite pas que l’on s’y attarde. Pour aller au collège, je m’installais régulièrement à côté de mon voisin Sylvain, ce qui me valut une fois les railleries d’un grand, qui se moquait de celle qu’il appelait la petite Sylvette. Fâché de la raillerie, mon ami mit une sévère correction au jaloux et l’obligea à venir faire des excuses à mademoiselle Mireille, mon vrai prénom. Enfants uniques tous les deux, ce souvenir resta très présent dans notre mémoire commune.
    
    Comme souvent nous nous sommes perdus de vue pendant de longues années. Poursuivant des études de lettres classiques qui aboutirent au CAPES et à un emploi d’enseignante dans un établissement public de la région, j’entendais souvent parler de mon ex-petit ami qui avait intégré une prestigieuse école d’ingénieur et qui, d’après ce qui se disait, avait rapidement grimpé les échelons d’une société pétrolière internationale pour devenir responsable d’un groupe de plates-formes de forage. On me disait aussi que sa brillante réussite professionnelle ne l’empêchait pas d’accumuler les conquêtes féminines les plus fascinantes. Ceci ne me choquait pas outre mesure car pendant mes études dans la grande ville universitaire voisine, je ne m’étais pas privée non plus de rencontres amoureuses.
    
    Ses parents disparus, il revint au village pour régler des affaires familiales. Je me souviens encore de la terrasse du café de l’église où je ...
    ... prenais seule un café crème le samedi matin quand il passa sur le trottoir.
    
    — Mireille, quelle surprise, cela fait de longues années que nous ne sommes pas vus !
    — Sylvain, quel plaisir de te revoir ! On m’a tellement parlé de toi et je n’espérais plus te revoir.
    — Oui, je mène une vie de dingue en passant le plus clair de mon temps sur mes plates-formes, dans les avions ou au siège de ma société à Londres. Est-ce que je peux t’inviter au restaurant ce soir ? Cela me ferait plaisir. Je ne pars que demain soir.
    — Sans problème. Je me suis installée dans la maison familiale depuis que mes parents sont décédés. Tu dois te souvenir de l’adresse ?
    
    Le soir, je m’étais faite aussi séduisante que possible quand j’entendis la Porsche qui s’arrêtait devant l’entrée. M’installant sur le confortable siège de cuir, je sentis dès le départ que la soirée allait être chaude et je ne fus pas déçue. Le restaurant qu’il avait retenu dans la grande ville était à deux pas de l’hôtel de luxe où il était descendu et je ne me souviens même pas si la question de l’y accompagner fût posée explicitement.
    
    Le lendemain, nous avons du mal à nous quitter. Il me pose des questions sur moi et me parle de lui, de sa vie, en n’esquivant pas ses conquêtes féminines sans fausse pudeur. Nous nous sentons très proches, comme lorsque nous revenions du collège dans le car scolaire. Il me dit qu’il m’a retrouvée et qu’il ne veut plus me quitter maintenant. Il téléphone à son bureau à Londres et m’annonce ...
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