Annie
Datte: 26/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... samaritain.
— N’exagérons rien, mais c’est mieux que « brasseur de vent ». Un autre verre d’eau ?
— Je veux bien, oui. Je dois avoir l’air d’une cruche, vraiment…
— Alors il faut plusieurs verres pour vous remplir.
— Ha ha, elle est bien bonne. Il n’empêche que je suis perdue, vous m’avez complètement déstabilisée. Vous auriez pu prévenir. Je… je ne sais plus ce que je dois penser ou faire…
— Ce n’est pas difficile, faites votre métier, tout votre métier et rien que votre métier. Vous semblez le faire avec passion et dévouement.
— Oui, je le pense, en tout cas j’essaie de le faire bien. Mais votre coup de colère tout à l’heure m’a glacée. Je suis navrée que cette petite l’ait pris comme ça… et en plus elle est enceinte. Mon Dieu !
— Voulez-vous que je l’appelle pour… rectifier le tir ?
— Oh oui, ce serait bien.
— Allez dans votre bureau, je vous l’envoie.
— Euh… ça ne pourrait pas se faire là ? Je voudrais que ce soit en votre présence, en plus elle vous vénère. Et puis je me sens tellement… je dois être défigurée, décoiffée… je vais aller aux toilettes.
— N’ayez crainte, vous restez superbe. Tenez, dis-je en faisant coulisser la cloison, vous trouverez ce qu’il vous faut ici.
— Ho ho ! Petit dressing et salle d’eau cachés. Voyez que vous dissimulez plein de choses au fisc.
— La preuve que non puisque je vous le propose. C’est juste pour pouvoir me rafraîchir si je vais faire un jogging ou un tour à la salle de sport à la pause méridienne, histoire d’être ...
... encore présentable l’après-midi.
— On n’a pas ça à Bercy… Dommage…
Elle reçoit Corinne en ma présence et lui fait un acte de contrition fort délicat, la petite est repartie rassérénée. Ensuite, c’est comme si elle ne parvenait pas à quitter mon bureau. Elle tourne en rond, lançant lentement une jambe puis l’autre, m’offrant le spectacle d’une musculature harmonieuse, bien que seulement devinée.
— Qu’est-ce qui vous tracasse encore ?
— Je vous l’ai dit, je ne sais plus où j’en suis. Je me suis clairement fourvoyée vous concernant, en plus tout un pan de certitudes s’est effondré par votre démonstration… J’essaie de faire le point avec moi-même et je n’y parviens pas. Ça m’agace, ça me perturbe…
— Au risque de me répéter, vous êtes confrontée à deux choses simples. D’abord, un contrôle fiscal à terminer le plus normalement du monde. Vous en avez encore pour longtemps ?
— Non, deux ou trois jours, le temps d’être certaine de n’être pas passée à côté de quelque chose, je le dois à mes collègues. Navrée d’avance pour les remarques que je devrai écrire sur mon rapport pour les quelques argents qui vous seront soutirés.
— Pas de problème avec ça, vous faites votre métier et c’est parfaitement normal. Libérez-vous de ce point. Ensuite, vous venez de découvrir que votre système est un « moulin », comme dit Bill, où l’on rentre et l’on sort sans vraie difficulté, ce qui est potentiellement très dangereux. Votre ministère n’a pas besoin d’un scandale en plus d’être mal aimé. ...