1. Annie


    Datte: 26/07/2025, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail Oral pénétratio, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... terminé, je le fais redescendre fermer les bureaux contrôlés. Les testeurs laissent un post-it sur chaque bureau contrôlé, le responsable des clés le retire avant fermeture. Annie et moi contrôlons qu’il n’y a pas d’oubli, de porte restée ouverte, d’ordinateur resté allumé, d’objets oubliés. Car elle est là aussi, bien sûr, en uniforme de travail. Nous évitons de croiser nos regards, voire de nous croiser tout court. Mais il faut bien se retrouver à un moment ou un autre. C’est à midi, autour du pique-nique organisé dans une salle de conférences. Pizzas, Coca, café, d’autres ont apporté des tartes et des gâteaux préparés chez eux, c’est sympa, mais les groupes constitués restent plus ou moins ensemble. Ils repartent vite au boulot, si bien que nous nous retrouvons tous les deux à siroter notre second café. Très vite, le silence de la salle s’emplit du crissement caractéristique des collants de ma voisine.
    
    — Je trouve le bruit que font vos collants hyper excitant, murmuré-je, et ce depuis longtemps.
    — Ce ne sont pas des collants, mais des bas, avec une bande de dentelle en haut. C’est ça qui fait du bruit, je suis désolée…
    — Ne le soyez pas, au début, ça m’a un peu agacé, et puis après, l’imagination…
    — Mais vous n’imaginez pas le pourquoi ?
    — Non ?
    — Pourtant vous savez bien que je suis… expansive de ce côté-là. C’est juste pour comprimer et ne pas avoir trop de fuites que je suis obligée de croiser mes cuisses.
    — Ah oui ! Mais donc vous… « comprimez » depuis ...
    ... longtemps, si je comprends bien.
    — Depuis le début, notre premier entretien. Je n’y peux rien, c’est comme ça, ça ne se commande pas. Ensuite, j’ai juste le temps de courir aux toilettes, comme maintenant…
    
    Et elle disparaît dans le couloir. Un instant, j’ai envie de la suivre et de lui en mettre une bonne tournée, mais non, pas dans les toilettes tout de même. Nous reprenons nos postes, activant la manœuvre à différents niveaux. Car c’est long, très long, et vraiment fastidieux. C’est que ce « vaisseau » représente vingt et un hectares et demi de bureaux, pas loin de cinq mille postes. À raison de cinq minutes par poste, c’est quatre cent seize heures de travail à réaliser en seulement soixante-douze heures. Heureusement qu’ils sont dix techniciens, mais les mecs auront bien mérité leur semaine de repos. J’ai prévu de mettre leur boîte en veilleuse avec juste un personnel d’accueil. Le dimanche soir arrive et, vers vingt heures, il ne nous reste plus qu’un étage à faire, les postes d’accueil et deux petites tours. Je décide d’une pause générale en voyant les yeux rougis et les mines blafardes. Tout le monde rentre chez soi, rendez-vous demain matin vers cinq heures. Au passage, j’attrape Annie.
    
    — Venez, lui dis-je, il faut que je vous montre quelque chose d’important…
    
    Je la pilote jusqu’à ma boîte, lève l’alarme et l’entraîne dans mon bureau. Par ultime précaution, je ferme à clé. Elle est intriguée, interrogative. Je la pousse jusqu’au bureau où elle s’appuie, je lève son ...
«12...181920...23»