Annie
Datte: 26/07/2025,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... excitant.
Enfin, au bout d’une dizaine de jours qui m’ont paru une éternité, l’accueil me passe une communication des services fiscaux :
—Bonjour, cher Monsieur, j’ai terminé la rédaction du procès-verbal du contrôle effectué chez vous. Serait-il possible que nous l’examinions ensemble ? Et puis il y a un ou deux autres points dont j’aimerais que nous discutions.
— Mais absolument, quand voulez-vous ?
—Est-ce que cet après-midi ce serait possible ?
— Tout à fait, le plus tôt sera le mieux. Disons quinze heures ?
—C’est entendu, à tout à l’heure.
La voix et le ton sont polis, aimables, mais sans plus, elle n’est sûrement pas seule, car on est loin de notre dernier entretien. J’espère qu’elle viendra sans ses deux sbires. C’est bien le cas, elle est seule dans son « uniforme » habituel, la secrétaire qui l’introduit fait la grimace dans son dos.
— Réglons tout d’abord la question de ce procès-verbal, si vous le voulez bien.
— Avec plaisir et soulagement. Je peux m’asseoir près de vous, que nous le parcourions ensemble ?
Nous sommes presque l’un contre l’autre, penchés sur ces pages ennuyeuses. Elle évoque la plus-value immobilière, deux ou trois points sur lesquels mes services ont commis des erreurs, notamment à l’export. Mais je suis ailleurs, dans son aura, je perçois sa chaleur corporelle, son parfum très discret qui ne laisse aucun sillage, parfois son souffle me caresse et je capte en direct le moindre bruit de ses vêtements, et notamment ce ...
... crissement caractéristique. Je suis bien, presque heureux.
— Avec tout cela, le total du redressement s’élève à douze mille sept cent quatre-vingt-trois euros, j’en suis désolée…
— Il ne faut pas, si je les dois, je les paye, c’est sans problème. Et mon notaire m’a même promis de prendre en charge la partie dont il est responsable, donc nous n’allons pas faire faillite.
— J’en suis heureuse, ça ne se passe pas toujours comme ça quand la sanction tombe.
— Je vous fais un chèque tout de suite ?
— Certainement pas. Vous recevrez un décompte, ces jours prochains, par la voie habituelle de toute imposition. En revanche, si vous voulez bien me signer un exemplaire attestant que vous avez pris connaissance et reconnu les faits, de ce moment le contrôle proprement dit sera clos.
— Ah très bien. Je signe… voilà, et donc à partir de ce moment je peux me permettre de vous inviter à déjeuner ?
— Euh… oui, enfin… il y a un autre point important à régler avant cela.
— C’est-à-dire ?
— Eh bien, j’ai évoqué de façon édulcorée les faiblesses que vous avez détectées dans notre système. Dans un premier temps, ce fut plutôt l’incrédulité. Mais, par acquit de conscience et pour ne rien négliger, le directeur du département informatique a fait remonter cette information, haut, très haut. Et vous connaissez les aléas de la communication : c’est arrivé en haut lieu sous forme concentrée, du genre « n’importe qui peut pirater notre serveur ». Ce fut un peu le branle-bas de combat, j’ai été ...